Je dors. Bouche ouverte. Contre le hublot. Je dors tellement profondément qu'aucune perturbation ne parvient à me tirer du sommeil, excepté lorsque ma tête échoue contre l'épaule de mon frère. C'est toujours risqué ce genre de truc, c'est un coup à se retrouver avec un index coincé dans une narine, ou des pâquerettes dans les cheveux. Inconsciemment, mon corps le sait, mon corps le ressent, et mon corps me pousse à l'éveil. Sauf qu'il dort aussi, bouche ouverte, la tête appuyée de l'autre côté. Du coup, j'en profite pour lui enfiler son propre index dans la narine, avant de m'étirer lentement comme un félin. On est où ? On arrive sur une île, d'après ce que je vois et, miracle, il n'y a pas trace de neige. J'en peux plus de la neige, je rêve de neige, je parle neige, je mange neige, je respire neige. Quand ce sera fini, j'me barre aux Seychelles direct ! J'ai faim. C'est le matin, j'ai faim, et... “Ca manque d'hôtesse de l'air.” j'informe notre carré de sièges. Traduction : ça manque de 'bonjour. thé ou café ?' parce qu'il n'y a que ça qui m'intéresse, la petite jupette et le chemisier étriqué, je m'en balance. Si j'avais une quelconque envie d'un fantasme, j'irais voir Hinarani. Elle est hôtesse et très open, paraît-il. L'avion atterrit en douceur, et je suis l'un des premiers à sortir et un des premiers à ôter mon pull aussi. C'est marrant comme au sortir de l'échiquier on a l'impression que c'est l'été partout. “J'vais faire un tour au village. Tu viens ?” je demande au frangin lorsqu'il pose pied à terre. Après, c'est un peu qui m'aime me suive.

Seconde excursion de l'aventure, je trouve ça cool que cette année ce soit ouvert à tous et pas seulement aux pièces maîtresses, ça nous permet de profiter de ce pays qui accueille le show. Après une balade en hélicoptère durant laquelle je somnole, un avion privé est affrété pour nous. Ils ne lésinent pas sur les moyens dans ce jeu. “Ca manque d'hôtesse de l'air.” Je souris légèrement à cette remarque. "Je croyais que tu avais un elfe de Maison ? je raille avec un sourire amusé avant de sortir un thermo de mon sac à dos que je lui lance. bah oui, on est prévoyant dans ma famille. C'est du thé au cas où il se demanderait mais c'est mieux que rien si ça lui dit. Je me concentre sur les nuages qui défilent sous nous. J'ai hâte d'explorer un nouvel endroit et j'ai envie de commencer à me promener, mes pieds me démangent. Lorsque l'avion se pose j'envisage d'explorer le village, sac à dos perché sur les épaules je lasse correctement mes chaussures de marche avant de prendre cette direction. "En fait ils ont choisis la partie la plus froide de la Russie en espérant qu'on essayerait la technique élémentaire de survie du partage de chaleur corporelle.... Ils voulaient voir de la culotte voler." Je commente à l'attention de la personne qui marche à mes côtés (LIBRE)

Excursion. Je crois que je vais la passer seule. Aucun d'eux ne voudrait ma tenir compagnie et surtout, je ne veux aucun d'eux comme compagnon d'aventure. Je préfère être seule. J'ai rien vu du voyage en hélico, parce qu'il est encore trop tôt pour être totalement consciente. C'est seulement dans l'avion que je regarde par le hublot, me préoccupant peu de ceux qui sont autour de moi. J'ai pas emmenée des trucs trop chauds sur moi, apparemment il fait pas froid là-bas. Il fera forcément toujours plus froid que par chez moi, mais c'est tout de même dix fois mieux qu'au goulag. Le voyage dure un moment, mais c'est supportable. Une fois à terre, je me demande en fait pourquoi je n'ai pas décidé de rester dans mon lit. J'vais passer la journée près d'un lac, seul, à m'en foutre un peu. Non pas que je n'aime pas les voyages, au contraire, c'est toute ma vie, mais pas comme ça. J'aime visiter, mais pas avec l'état d'esprit dans lequel je suis. J'ai pas envie d'en profiter. Alors que c'est peut-être la dernière fois que je viens. Personne n'est à l'abri d'une nomination et d'une élimination, moi la première. Une fois à terre, je prends mon sac et m'éloigne d'eux. J'entends la remarque d'Ember alors que je suis près d'elle, mais ne lui répond rien. Ca serait sérieusement mal venu, alors je me contente de la dépasser et de partir du côté où personne ne va.

Excursion = réveil tôt le matin. Ça tombe bien j’ai pas vraiment dormi, complètement alone dans ma nouvelle résidence du favoris. Quand je monte dans l’hélico, je suis plus réveillé que la plupart ici. Je suis de bonne humeur, quoique encore légère car je suis pas non plus joviale, contrairement aux autres qui ne sont clairement pas dans leurs assiettes alors que c’est censé être l’inverse. On abandonne l’hélico et on passe à un bolide plus lourd. J’ai la mélodie de Turkish airlines dans ma tête je sais pas pourquoi … Je m’imagine l’ambiance de la pub avec Kobe Bryant et Messi, voir mieux encore celle de Manchester united, sauf que là c’est pas du tout la même chose parce que 1/c’est pas un avion turkish airlines et 2/c’est loin d’être l’ambiance espéré, ni la complicité qui fait rêver. C’est vrai le groupe a l’air scindé en deux, voir en trois ce qui gâche un peu la fête. Chacun assis dans son siège, quelques uns entrain de rattraper des heures de sommeils perdus, je sors de mon côté l’artillerie lourde, mon casque sennheiser hd25 histoire de couper le cordon ombilicale avec le monde réel et voguer vers d’autres lieu. Casque parfait, isolation propre et son de malade, je dépose la beauté sobre et qui passe inaperçu vu son look sur mes oreilles, et je passe en revue mes playlist histoire d’en sélectionner une et je lâche finalement un son …Du Steve Aoki ça fait longtemps ... Putain que c’est bon ça … ça va pour le coup me boosté pour la journée. Et comme toujours faut absolument que je chantonne le refrain ou que je fredonne le rythme, à voix basse ou haute je m’en fiche sinon je peux pas sentir le son. Et avec deux discothèques dans les oreilles et l’isolation actée avec le monde extérieur, je sais pas vraiment si on m’entend ou pas. « laaaa lalalalaaalalalalalalaaa ♪♫ lalalalalalalaaa ♪♫ » A vrai dire je m’en branle. On fini par atterrir et je me mets à marcher, casque toujours sur les oreilles … On visite un lac c’est ça ? M’ouais ça parait intéressant ça …

J'ai pas dormis de la nuit, il est un peu moins de sept heure quand on nous annonce l'excursion et qu'on nous fou dans un hélicoptère. Je comptais justement dormir moi là tout de suite. Je profite de chaque vole pour dormir aussi profondément que possible. Je crois que je ronfle comme une malade assise dans un carrée de siège la tête collé au hublot. L'avion se pose et je me réveille pas, tout le monde se barre et je me réveille pas. Je crois que je suis morte en faite. Finalement on vient me secouer comme une branche et je me hisse sur mes guibolles sac à dos sur l'épaule. Enfin je sors de l'avion la gueule enfariné. J'ai pas eu le temps ne me prendre un join ou une petite bouteille de n'importe quoi alors je crois que ça va être mon unique journée de la semaine sobre, sobre mais très fatigué... donc pas du tout réceptive. Je pose mon sac à mes pieds histoire d'ôter mon pull XXL et me retrouver en simple tee-shirt noir assortie à mon jean gris et mes bottine noires. On dirait que je porte le deuil sur moi. Bref pull dans le sac, sac sur le dos je me grille une clope et dépasse rapidement Amédée pour aller direction le village. On s'en branle de ce lac.

Cette fois je fais les choses biens, il est hors de question de refaire la même erreur que la semaine dernière où j’avais mis des vêtements mille fois trop chauds. Je m’habille en conséquence. Ca reste froid pour moi, vu qu’en gros ce sont les températures que j’ai en hiver à Hawaii, mais c’est déjà bien mieux que les températures supra négatives du goulag. Je me presse un peu pour ne pas arriver en retard, parce que j’aurais l’air bien con s’ils partaient sans moi. Surtout sachant que je meurs d’envie de faire cette excursion. Depuis que je suis toute petite, je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup voyager. Alors autant profiter du voyage tous frais payés par la production pour m’en mettre plein la vue. Je veux me souvenir de tout. Surtout de ces endroits magiques où j’aurais surement jamais mis les pieds tant ce sont des destinations peu attrayantes. Je grimpe donc les différents moyens de transports et je me laisse bercer par les vols. Je ne dors pas mais je me repose. C’est pas forcément évident vu que Jan a décidé de hurler dans l’appareil. J’en fais vite abstraction et ça ne devient plus qu’un bruit de fond. Après quoi on arrive enfin et je saute de l’avion, pressée de voir ce qu’on nous a réservé. Il n’y a qu’un truc qui m’énerve dans ces excursions c’est de devoir porter le gros sac à dos. Du coup, comme la dernière fois je décide de le tirer derrière moi. La prochaine fois je demande une valise à roulettes. J’arrive à la hauteur d’Ember et je l’entends faire un petit commentaire sur la température. « Ca à l’air de fonctionner. » je lui lance dans un sourire malicieux. Truc de ouf, je fais déjà des blagues sur le rapprochement collé-serré de Jason et d’Hinarani. « En tout cas, un peu de chaleur ça ne fait pas de mal. » Chaleur est peut-être un mot un peu fort, mais l’idée est là, il fait plus chaud que là-bas quoi.

Encore une excursion, du coup je suis encore levé aux aurores pour encore aller me taper la visite d'un lac. Putain et y sont où les bars russes et tout ce qui fait leur si bonne réputation. J'ai l'impression que y a que des lacs et de la neige. De la putain de neige. Cependant même si à sept heures du matin je pète pas la forme, dans l'avion, je suis plus fatigué, je suis même en train de me secouer dans tout les sens sur mon siège histoire d'embêter tout le monde. Ouais, quand tu t'ennuies, tu fais chier les autres, c'est une règle de base pour être moi. Une fois sur place, je me dégourdis les jambes un petit peu avant de voir mon pote Jan partir et je l'entoure de mon bras commençant à parler sans remarquer qu'il a son casque ce débile. « Ta pas envie de faire une petite blague à quelqu'un ? Non parce que regarder de l'eau c'est cool deux minutes, mais c'est vite casse-couille par la suite. » Et je sais ce que je raconte. Je retire ma chemise, parce que là, j'ai l'impression d'être en canicule, on voit vite la différence de notre village de merde. Je l'enroule du coup autour de ma taille, là en t-shirt, je suis à mon aise.

Finalement on se croirait presque dans un pays normal avec un hiver normal sauf qu'il faut pas pousser non plus, se cailler les miches en plein mois de juin ça craint quand même un peu quand on y réfléchit. Surtout si comme moi, on a été élevé une partie de sa vie dans la montagne avant d'apprendre à apprécier le climat chaud de la Californie. Franchement mes micro short et mes débardeurs king size me manquent, a croire ici qu'on a kidnappé le soleil quoi ! Lancer une alerte enlèvement ! Ramenez nous la chaleur ! Je fais une blague sur le temps, sauf que j'avais pas vraiment fait attention à qui j'étais en train de la lancer. Coup de bol Gaïa prend la chose plutôt bien. « Ca à l’air de fonctionner. En tout cas, un peu de chaleur ça ne fait pas de mal. » Elle le prend même assez bien pour faire une petite blague. "Alors Shay a surement pas assez froid." Je commente en riant. Me gosser de mon partenaire, franchement, je suis vilaine non ? "Alors Lady Gagaïa on supporte mal les conditions climatiques ? Il suffit d'aller se baigner à poils une fois et de plonger dans la neige ensuite pour être immunisé." J'affirme avec un sourire malicieux. Chiche ?

J’ouvre l’œil parce que je ne veux pas manquer une minute de ces excursions, ce serait vraiment trop con. D’ailleurs, je crois qu’un fois que je serais rentrée, je ferais bien plus de voyages, j’ai envie de tout voir. Et puis, j’ai aucune attache, c’est pas mon job qui me retient et je suis largement assez jeune pour faire le tour du monde quatre fois si l’envie m’en prend. C’est la deuxième excursion et je la préfère déjà à la première. Le paysage se rapproche vaguement de celui de chez moi et ça me met du baume au cœur. Du coup je me sens bien, aussi légère qu’une plume, comme à la maison. Même la température s’en rapproche vaguement. D’ailleurs en parlant de températures. Je ne peux m’empêcher de rire à l’unisson avec Ember. Je ne m’étais jamais posée la question de savoir s’ils avaient consommé ou non, au moins maintenant c’est clair. « Peut être que son truc c’est la chaleur ? » Je lui dis en arquant en sourcil. Après tout, ils se sont embrassés dans les sources où l’eau est bien chaude. C’est peut être ça qui l’émoustille. En tous cas, si c’est le cas, Ember est pas sortie de l’auberge. Parce que pour trouver de la chaleur là où on vit, elle a plutôt intérêt à récupérer sa place au sein des pièces maîtresses. « Lady Glagla tu veux dire ! » Je m’exclame en riant. « C’est bien simple, je n’arrive pas à m’y faire. J’ai l’impression qu’il fait plus froid de jours et jours en plus. » Je lui lance. Non mais sérieusement, je suis maintenant obligée de sortir avec dix-huit pulls sur le dos et trois doudounes. « Je suis prête à tout pour m’y habituer. » j’ajoute en hochant la tête. Bien que ces derniers temps j’ai eu la santé assez fragile, je suis pas sure que ce soit la meilleure solution. Mais qui ne tente rien n’a rien pas vrai.

A fond dans mon délire, je n’entends pas trop les voix venir de l’extérieur. L’isolation du casque est trop bonne que ce ne que lorsque Marcus se pointe à mes côtés que je me rends compte de sa présence. Je retire le casque que je dépose autour de mon coup avant de tourner la tête vers le petit bonhomme … Attends là il me provoque c’est ça ? Il me sort mon domaine, mon point faible quoi … « une blague à quelqu’un ? ouaais là tu m’intéresses mon grand … » Je suis un boss et je recule jamais devant des demandes de décone pareille. Je fais mine de réfléchir un instant, sourire crâneur aux lèvres … Il vient de s’adresser à l’expert en gag de merde. Je poursuis ma marche avec le petit black à mes côtés, et là je repère au loin un minuscule lézard au sol que je chope avec délicatesse après m’avoir penché pour l’attraper et le mettre sur ma paume… bizarre il montre pas de résistance le petit boudin… C’est pas un piège j’espère ? Et ces trucs sont pas venimeux nan ? Je le soulève à hauteur de mes yeux, le présentant à Marcus … « regarde le petit Godzilla égarée que je viens de trouver… » Il est tout mignon … Bon il voulait une blague ? Il en aura une. « Bon suis-moi petit padawan, et te marre pas avant sinon ça va tout faire foirer … » Je lui fais signe de me suivre et de contenir son rire, car lui avec sa façon de se marrer disproportionnée, il peut tout faire rater. Je me dirige vers le duo composé de jeunes blondies en pleine conversation … Qu’elles sont mignonnes ces deux là … Je remarque qu’il s’agit d’Ember et Gaïa… Je fais une petite plouf intérieur dans ma tête pour désigner qui sera l’heureuse élue qui recevra un joli présent de notre part, signé Marcus.Jan. Bon ça tombe sur Gaïa, désolé ma belle mais le dernier petit cochon qui fume une ci-ga-rette t’as choisi, j’y peux rien hein … Je dépose délicatement sur sa tête notre petit ami Godzilla, avant de venir les devancer … « Bonjour jolies demoiselles … » Sourire séducteur au visage, je suis trop bon pour les opening je sais … et je gère trop ouais. « Oh salut petite fée, je te présente Marcus, mon pote, une sorte de Baby Ezéquiel … je sais pas si vous vous connaissez déjà mais … » oh mais ils ont les mêmes proportions !! Genre ils pourront vraiment coller ensemble … à deux ils iront à merveille, comme une paire de couilles … si c’est pas beau ça … Le regard illuminé, je tourne légèrement vers Gaïa … « Toujours aussi belle notre Gaïa … une vraie beauté, je sais pas ce matin tu as quelque chose de nouveau en toi … dis-moi t’es pas allergique au Lacoste j’espère ? » … Je réprime mon rire, avant de tourner la tête vers Marcus … Oh et comme je me dis que Gaïa a le fabuleux don de dramatiser un peu tout ce qui est susceptible de lui arriver, je me dis qu’on aura surement un bon moment de rigolade, un temps estimé à deux bonnes minutes grand maximum avant de nous barrer, parce que dieu sait les tartes qui peuvent pleuvoir … Ah et j'ai vraiment un humour de merde je sais ...

Je suis en train de parler avec Ember si bien que je ne vois même pas arriver Marcus et Jan, trop concentrée sur le paysage et sur Ember. Jan s’adresse à nous et ce n’est qu’à ce moment-là que je commencer à trouver tout ça très louche. Non pas qu’il vienne nous adresser la parole, mais surtout sa façon étrange de me parler. Ca m’aurait fait plaisir si ça n’était pas si exagéré et si Marcus ne faisait pas une tête de constipé. Qu’est-ce qu’ils ont tous les deux ? Et c’est quoi cette histoire de Lacoste. Je m’appète à râler et à leur demander ce qu’ils nous cachent, quand je ma tête me gratouille. Mais pas juste un tout petit peu, j’ai vraiment l’impression que je suis en train de faire une allergie chelou là, parce que ça me démange terriblement. Je porte donc ma main sur le dessus de mon crâne pour soulager ce mal et c’est alors que je touche quelque chose rêche et poreux qui se met à gigoter dans mes cheveux. Prise de panique, je me mets à hurler de toutes mes forces et je secoue mes cheveux dans tous les sens, sautillant sur place comme si ça ferait décendre ce truc plus vite. « AAAAAHHH !!! Mais qu’est-ce que c’est ?! » En plus, j’ai l’impression que ce truc s’attache à mes cheveux. « Enlevez le !! enlevez moi ce truc !! » Mais bien sur personne ne bouge et je les vois se marrer comme des dératés ce qui a le don de m’énerver encore plus. Finalement après ce qui me semble être des heures, le petit lézard tombe. Et je mets un temps fou à reprendre mon calme tant mon cœur s’est mis à battre, je suis rouge comme une tomate, je fulmine et surtout j’ai les cheveux dans un désordre sans nom. Je pose mon regard tour à tour sur Marcus et Jan et je les pointe d’un doigt menaçant, le regard noir de colère parce que j’ai eu la peur de ma vie. « Ma vengeance sera terrible ! » Je m’exclame alors, bien décidée à leur faire payer cette petite blague.