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C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge.

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Gabrielle
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MessageSujet: Re: C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. - Page 2 EmptyLun 10 Déc - 23:22

La conversation sérieuse peut commencer. Je prends quand même mon temps avant de répondre, jambes croisées, une main à plat sur la table, et je me lance. Syssoï a l’air surpris, je me demande ce que j’ai bien pu dire encore pour qu’il me tire une telle expression. « Quand tu parles de février ou mars, tu parles de 2013 ?! Parce que, pour le coup, là ce serait un peu... Précipité. » Je fronce les sourcils, mordillant ma lèvre inférieure, oui, je parlais de 2013. Il me semblait avoir été plus ou moins claire, pour une fois. « Soit trop lente, soit trop rapide, être mesurée, ça me connait pas. » Je lui réponds en esquissant un léger sourire. « Je m’attendais à ce que tu me fournisses une date pour dans plus d’an et que je doive négocier pour la rapprocher un peu, je ne m’attendais absolument pas à ce que tu sois prêtes à sauter le pas si rapidement. » Hm. Jamais content ou quoi ! Pour une fois que je ne grogne pas face à l’idée, et que je m’y suis plus ou moins faite en me disant que de toute façon, c’est comme si on l’était déjà. Enfin, dans l’idée quoi. « Si tu tiens tellement à ce qu’on reporte encore plus, on peut hein. » Je souffle en levant les yeux au ciel. Avant me rappeler qu’il faut que j’arrête ce tic, ça devient grave. Je me reconcentre et fixe mes pupilles sur mon russe. Je note, malgré tout qu’il pas encore touché à rien, faut croire que la cuisine du pays n’est pas à son gout. Connard colle toujours sa petite gueule contre mes genoux, ce qui m’agace assez, je laisse trainer une main distraite sur sa tête tout en sachant que ce n’est pas ce qu’il veut. Il grogne mais je continue les gratouilles. Syssoï continue, en Russie, avec beaucoup ... beaucoup de monde. J’avale une gorgée tout en notant qu’il guette ma réaction, ce qui ne m’aide pas. De toute façon, je m’étais déjà préparée psychologiquement au fait qu’il y allait avoir du monde, je peux être naïve, mais pas à ce point-là quand même. « Je peux dire adieu au mariage sur la plage, les pieds dans le sable chaud, en maillot de bain, et Connard apportant les alliances en courant. Dommage. » Je dis, sourire aux lèvres en haussant les épaules. Mais vraiment, c’est un genre de mariage comme celui-ci qui m’aurait fallu, je ne suis pas difficile comme fille, mais j’ai compris que Romanov pouvait être difficilement assimilé à mariage intime donc bon. « D’ailleurs, il faudra bien six mois pour la confection de ta robe. » Je souris, oui, la robe, c’est vrai, j’avais presque oublié. « Un détail de la plus haute importance, en effet. » Je siffle. « Alors fin printemps, début été. » Je conclus. La période idéale, en somme. Lassée par ce chiot infernal, je décortique une crevette que je laisse tomber sur le sol, pour qu’il goute, lui aussi. Je jette un regard en biais à Syssoï. « Mange » Je lui demande.

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Syssoï
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MessageSujet: Re: C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. - Page 2 EmptyMar 11 Déc - 1:40

« Soit trop lente, soit trop rapide, être mesurée, ça me connait pas. » Oh non, ça c’est un fait, et cet énoncé me tire un sourire. On pourrait croire que, dans notre couple, elle est la plus apaisé des deux, la plus modérée, la plus réfléchie, mais c’est l’inverse qui se produit, en réalité. Elle est aussi impulsive qu’imprévisible, et souvent capricieuse. Lorsqu’elle a une idée en tête, elle l’impose, quitte à changer d’avis par la suite, me rendant complètement dingue au passage. Comme là, par exemple, tandis qu’elle semble brusquement pressée de se marier après avoir mené notre couple au bord du précipice pour l’exacte raison inverse. « Si tu tiens tellement à ce qu’on reporte encore plus, on peut hein. » Je soupire, agacé, blaguer sur le sujet me semblant quelque peu malvenu. Je préfère poursuivre sérieusement, sans relever, évoquant les conditions de notre futur mariage, du lieu à la langue et au nombre d’invités. Sa famille, évidemment, et la mienne aussi. Sauf que la mienne c’est à peu près tout ce que le vieux continent compte de têtes couronnées. C’est bien connu, on se marie entre nous depuis la nuit des temps, alors forcément, qu’on soit Romanov, Habsbourg, Bourbon ou Windsor, on est tous cousins à quelques degrés. C’est chiant, cérémonial et protocolaire, mais on en peut pas refuser cette tradition. « Je peux dire adieu au mariage sur la plage, les pieds dans le sable chaud, en maillot de bain, et Connard apportant les alliances en courant. Dommage. » En effet... À moins que... « On peut le faire, si. Enfin, sans Connard en chargé des alliances, sauf si tu tiens à aller les récupérer dans l’estomac du chien. » A mon tour d’hausser les épaules, avant de poursuivre au sujet de sa robe, celle qu’elle devra porter le jour J, et qui se devra d’être une création unique et sur-mesure d’un grand créateur de son choix... Enfin, éventuellement de son choix, si les matriochka lui laisse avoir son mot à dire. Elle approuve ce point-là, et avec le sourire en prime. « Alors fin printemps, début été. » propose-t-elle en décortiquant une crevette. J’approuve d’un mouvement de tête. « Juin, ça me semble bien. » Je suis entrain de réfléchir à la suite quand je l’entends intimer un ordre. Manger ? J’espère qu’elle parle au chien, mais en relevant les yeux vers elle, je constate qu’il n’en est rien. Je jette un coup d’oeil à la ronde, feignant de m’assurer que personne ne nous observe ou ne nous entend, puis m’avance en avant pour me rapprocher d’elle, tout en lui faisant signe, de l’index, dans faire de même. « Ca, ça marche au lit, pas ailleurs. » je l’informe à voix basse, provocateur, avant de faire glisser mon index sur l’arête de son nez, puis de reculer. J’aime bien son autoritarisme dans l’intime, je le tolère un peu moins lorsqu’il dépasse les frontières du lit. « Donc, je disais... » je reprends en plantant, néanmoins, ma fourchette dans mon plat. « ... On peut faire un mariage intime en premier, quelques jours, semaines ou mois à l’avance, et puis se pointer à leur cérémonie grandiose en étant déjà mariés. Ils n’en sauront rien, évidemment, mais du coup, on aura moins l’impression de se marier par obligation. » Je propose, elle dispose. Et je propose de façon nonchalante, tout en ingérant une de ces choses qui trônent dans mon assiette. On dirait du poisson, mais... « C’est au lait de coco ? » J’aime bien, hein, c’est pas le problème, mais... Je rêve d’un BigMac, là, tout de suite. « Au fait, tu es baptisée, mon amour ? » le “mon amour” et le sourire tout en dents, c’est pour mieux force passer cette question pas si innocente que ça.
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Gabrielle
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MessageSujet: Re: C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. - Page 2 EmptyJeu 20 Déc - 0:59

« On peut le faire, si. Enfin, sans Connard en chargé des alliances, sauf si tu tiens à aller les récupérer dans l’estomac du chien. » Mais non. « Ce chien n’irait pas avaler un écrin, il n’est pas aussi bête. » Je le contredis avant de vérifier l’état de ma boule de poils à mes pieds. Je suis prête à rajouter qu'il n'est pas bête puisse que c'est le notre, mais justement, j'ai parfois de gros doutes. Il lève sa tête et bave légèrement, les yeux brillants en pensant que je vais le nourrir. « Non, tu as raison en fait. » Je concède, rectifiant mes propos, en hochant la tête. Malheureusement. On est plus ou moins d’accord sur la date, juin, de toute façon on peut déjà rayer les mois de janvier, février, mars et avril de nos agendas, alors autant attendre qu’il fasse beau. Sans qu’il fasse trop chaud non plus. Enfin, je dis ça mais je n’y connais rien en température et saisons en Russie donc bon ... Je l’incite fortement à manger, dira-t-on, il me demander d’approcher, ce que je fais, en me penchant légèrement dans sa direction. « Ca, ça marche au lit, pas ailleurs. » recadre-t-il le tout accompagné de son doigt parcourant mon nez. Je recule, m’adossant contre la chaise, un léger sourire, les yeux tendant légèrement vers le ciel pendant quelques secondes seulement. J’écoute sa proposition, déposant ma fourchette. « Tu penses que ce serait vraiment possible ? Vraiment vraiment ? » Je lui demande, soudainement intéressée par son idée. Je pose mes deux mains à plat contre la table, non pas que je mette sa parole en doute mais je veux qu’il me le confirme. « C’est au lait de coco ? » J’hoche la tête. « Oui. Tu n’aimes pas ? » Je lui demande alors, ou alors, troisième option, passable mais il n’est pas fan. Notez quand même ce que je fais, j’essaie de l’ouvrir à différentes cultures, et tout ça. Bon j’avoue que j’ai un peu de mal, lorsque je viens ici, à manger tous les jours la cuisine locale, mais bon. Les mélanges sont parfois surprenants. « Tu veux que je te commande autre chose ? » J’ajoute alors, prête à interpeller le serveur pour lui demander s’il n’a pas un autre plat ... un peu moins d’ici. « Au fait, tu es baptisée, mon amour ? » Je fronce légèrement les sourcils et pince délicatement mes lèvres. « Non. » J’annonce simplement. « Ça pose un problème ? » Je l'interroge à mon tour, parce que sa question n’est pas très naturelle, franchement. Je décroise les jambes avant d’avaler une nouvelle gorgée d’eau, en attendant la suite. Parce que oui, il y a forcement une suite.
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MessageSujet: Re: C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. C'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. - Page 2 EmptyJeu 20 Déc - 2:08

Elle me donne raison pour le chien, ce chien probablement atteint du rarissime syndrome dit “Benjamin Button” vu sa propension a rester chiot malgré les mois qui s’égrènent inlassablement depuis son adoption. La contrariété passée, c’est le songe que je lis sur ses traits, tandis qu’elle observe les cieux azurs pendant que j’évoque un pré-mariage intimiste. Rêveuse, les yeux dans le lointain, j’imagine que j’ai fait mouche ? « Tu penses que ce serait vraiment possible ? Vraiment vraiment ? » me demande-t-elle en posant brusquement ses deux mains sur la table, me faisant sursauter -légèrement- au passage. Whoooo ! Pourquoi tant d’enthousiasme ? J’hausse un sourcil, avant d’avaler une nouvelle fourchette de cette drôle de mixture que je n’analyse pas encore très bien. « Evidemment que non ! Baaam, ascenseur émotionnel, tu passes du très haut au très bas... Avec moi on vit dangereusement. » j’annonce, un sourire au coin des lèvres, le verre à pied dans une main. Petit frétillement de sourcils, gorgée de vin, et je reprends. « Sérieusement, Gaby ? Tu penses que je te proposerais un truc pareil juste pour la blague ? T’es consciente que t’es pas sur le point d’épouser le plus gros blagueur du monde ? Donc oui, ce serait possible, vraiment-vraiment. Et oui, ça me ferait plaisir, vraiment-vraiment. » Tout en parlant, j’ai continuer d’avaler quelques bouchées, avant de loucher sur la dernière. Y a du lait de coco, hein ? Oui, me confirme Gaby. J’aime pas ? Si... J’aime bien, c’est pas le problème, c’est juste que la cuisine locale commence à me taper sur les nerfs, j’ai l’impression de me transformer en poisson, des branchies me poussent, le tout arrosé de coco. Je rêve d’un steak, juste un steak, des patates. Limite des coquillettes-jambon, j’en rêve la nuit. « Tu veux que je te commande autre chose ? » me propose-t-elle. Je fais non de la tête. « Je doute qu’ils aient un McBaguette au menu... » Oh, putain, une baguette ! Je fantasme sur une baguette, du beurre salé et du jambon de Bayonne. C’est dans ces instants-là que je prends conscience que je suis plus français que russe, quoiqu’en dise mon illustre nom de famille. « J’aime bien. » j’insiste en m’enfilant une nouvelle fourchette histoire de prouver ce que j’avance. Ça descend difficilement dans ma gorge tandis que mon estomac hurle “juuuuunk foooooood !” façon walking dead. Je réprime une grimace, et me lave la bouche d’une grande rasade de vin. Et histoire de tuer dans l’oeuf toute nouvelle riposte de ma tendre et douce dulcinée, j’enchaine sur le baptême, persuadé qu’elle va répondre par l’affirmative. C’est juste une diversion subtile... Sauf que... « Non. » Pardon ? J’en avale de travers et manque de mourir noyé, là, sur la table. « Ça pose un problème ? » elle insiste tandis que je meure, me passant le torse à tabac en crachant mes poumons. Le serveur rapplique en cavalant, inquiet, et Connard ouvre un oeil, agacé d’être dérangé dans son sommeil. Je fais signe au serveur que c’est inutile, et je tente de reprendre une respiration normale. « Un peu oui. » j’annonce de ma voix très éraillée, pour le coup. « On peut pas se marier si tu n’es pas baptisée... » je poursuis en tapotant encore mon thorax. « Encore un truc à ajouter à la liste des choses à faire : en numéro 3, baptiser Gabrielle. » Je fais mine de le noter sur mon iPhone, avant de relever la tête. « L’inconvénient c’est que c’est chiant, mais l’avantage c’est que tu iras au Paradis. T’es ravie de l’apprendre, pas vrai ? » Ok, c’est chiant, ok, c’est contraignant, ok j’ai l’impression de la forcer à faire, encore une fois, un truc auquel elle n'adhère pas, ou bien auquel elle adhère mais juste pour moi. Et je m’en veux de ça. J’en ai rien à faire qu’elle soit baptisée ou non, je m’en fous de ses croyances ou de ses non-croyances, je suis moi-même incapable de savoir si je crois ou pas. Mais je sais exactement en quoi je crois. Je crois en elle, je crois en moi à travers elle, et je sais que rien de tout ça n’est possible ou concevable sans se plier aux exigences de mon héritage. Après ça, on sera libre. Vraiment libre. Ou presque. « Cool, finalement je vais vraiment épouser une orthodoxe. » Ha oui, j’ai oublié de préciser que le baptême se fera selon la tradition orthodoxe ? Au temps pour moi.
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