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La quête - lundi 1er Juillet, 10h07

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D. Amédée
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MessageSujet: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyLun 1 Juil - 3:34

ELEA

J’ai mal dormi, voir pas dormi, en fait. J’ai veillé, entre sommeil, épuisement qui plus est, et conscience. Cette conscience sournoise qui se réveille un peu tard, et décide de ne plus me lâcher, juste parce que je suis moi, et que je suis fatigué d’être moi. J’aurais pris une et une seule décision dans ma vie. La mauvaise. Même pas foutu de bien faire lorsque je décide enfin de faire. A quel moment j’ai pu imaginer, ne serait-ce qu’une seule seconde, que ce serait la bonne solution ? J’aurais aimé en parler à quelqu’un, au préalable, mais à qui ? Syssoï ? Non, il ne savait pas. Il n’a su qu’après que j’ai postulé, certainement lorsque mon binôme de casteurs le lui aura fait savoir. On n’a pas été en contact pendant le processus, il m’a juste fait savoir que nous ferions partie du casting. Au sujet de ma tare, il n’a rien dit, et quelque part, je crois que je me suis sentis légitimé. N’était-il pas censé me mettre en garde contre ma connerie ? J’aimerais l’en tenir pour responsable, mais même ça, je n’en ai plus la force, blâmer les autres. Je suis épuisé, parce que tout ça à tourné dans mon cerveau en boucle, sans un instant de répit, me projetant, derrière mes paupières closes, dans un monde chimérique des plus infernaux. Ne pas savoir, c’est le pire. Non, être à poil, l’âme en offrande, et ne pas savoir, c’est le pire. J’ai jamais été en froid avec mon frère, pas même après avoir tenté de le noyer. On ne sait pas faire ça. On ne sait pas ne pas se parler, et jamais il n’a cherché à m’éviter. C’était tout le contraire. Je sais qu’il a besoin de temps pour digérer tout ça, mais le fait qu’il parvienne à tout ça, être froid, silencieux, absent, ça me blesse. Je ne l’en croyais pas capable. Je ne pensais pas pouvoir le blesser, un jour, à ce point. Je ne suis pas en colère, juste blessé, meurtri, et profondément épuisé par une nuit sans sommeil, après un prime de ce level émotionnel. Alors, lorsque le soleil me semble suffisamment décemment levé, je quitte les draps qui, pour une fois, n’avaient rien de confortables ou aguicheurs, et je pars en quête de quelque chose, ou plus vraisemblablement quelqu’un qui saura souffler sur mon mal. J’erre sur tout l’échiquier, ma sale gueule annonçant la couleur à ceux qui ont le malheur de me croiser. Pour l’instant, je ne suis dans de bonnes dispositions envers personne, si ce n’est ma quête, que je finis par trouver lovée dans un canapé du salon commun. Malgré l’ouverture totale de la zone luxe, c’est encore ici, dans le squat météorologique, qu’on passe le plus clair de notre temps... ensemble.Ma quête ne déroge pas à la règle. Je ne sais pas où on en est, je ne sais pas ce qu’elle a pensé de ma révélation, elle ne sait probablement pas de ce que j’ai pensé de la sienne, mais j’ai pas le temps de m’interroger ou me torturer plus encore, j’ai pas la force, alors je décide que tout va bien, de ce côté-là, et me glisse à ses côtés comme un chat. Elle est déjà avachie de tout son long, je n’ai rien d’autre à faire que de me couler contre elle, passant la tête par-dessous un bras afin de créer une étreinte de toute pièce. Et je m’en fous qu’il y ait du monde, je m’en fous qu’on puisse nous voir, ici ou ailleurs, partout même à des milliers de kilomètres. Je m’en fous à tel point qu’après avoir lové ma tête contre son cou, je la redresse, juste pour récupérer ses lèvres et m’y échouer. Je m’en fous qu’on nous surprenne, j’aurais pu la trainer dans la zone CSA, mais j’ai même pas envie de ça. J’ai envie de rien, si ce n’est effacer mes conneries. Mais puisque ce n’est pas chose possible, est-ce qu’elle peut, au moins, souffler sur mon mal pour l’apaiser un peu ?
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Eléa
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyLun 1 Juil - 11:06

Mariposa m’a plus ou moins virée du lit, en fait, sans le vouloir. Mais c’est son bras inerte, en travers de ma gorge qui m’a poussé à sortir de notre lit conjugal, et son corps squattant partiellement le mien, aussi. Je m’y extirpe, jetant un coup d’œil inquiet à ma partenaire, toujours endormie, c’est bon, je peux souffler. Je descends pour aller me doucher en tentant de rester le plus discrète possible pour ne pas troubler son sommeil. J’expédie tout en deux-deux, je sors, je me sèche, je m’habille, c’est mécanique. J’attrape un bouquin qui traîne sur un fauteuil et file parce que je ne veux pas être la première personne qui croisera Mariposa à son réveil. C’est trop risqué, faut attendre qu’elle boive son café d’abord. Je préfère filer au centre, c’est plus neutre, et puis de toute façon, je pense que c’est bien trop tôt pour croiser âme qui vive. Il faut qu’ils se remettent d’hier d’abord, donc personne avant ... aller, 13h, au moins. Je m’installe sur le premier canapé et commence tranquillement ma lecture, quelques minutes plus tard et une silhouette vient contredire ma théorie. Et c’est Amédée. Je lève le nez de mon bouquin et mes prunelles scrutent en détail son visage, il n’a pas l’air bien, il tire une de ces têtes. C’est tout ce que je peux dire, j’imagine donc qu’avec son frère, ça ne se passe pas très bien, pas bien du tout, non ? En même temps ... Amédée savait à quoi il s’exposait en faisant une chose comme cela non ? C’est super délicat ce qu’il s’est passé sur le prime, devant un nombre tellement important de téléspectateurs, Zadig a besoin de temps pour assimiler tout cela. C’est normal, c’est  juste humain. Je ferme avec mon livre et je le laisse faire une chute calculée sur le sol tandis qu’il prend place sur le canapé. J’accueille son corps contre le mien, mes bras se refermant sur lui, un peu plus, je resserre mon étreinte en le ramenant encore plus contre moi. Je réceptionne ses lèvres, passé un moment de surprise parce habituellement ... ce n’est pas comme ça, parce que là, on s’expose –non ?-, je réponds à son baiser. Je m’attarde encore quelques secondes en douceur sur ses lèvres qui me sont offertes avant de m’écarter de quelques millimètres avant de caler une nouvelle fois sa tête au niveau de mon cou. « Tu veux en parler ? » Je lui demande alors que l’une de mes mains remontent jusqu’à sa nuque, mes doigts jouant sur sa peau, à la naissance de sa chevelure. Je suis totalement prête à l’écouter, s’il c’est ce qu’il souhaite. C’est que ce prime-ci n’a pas été de tout repos, ça change, et qu’on y a appris pas mal de chose. Trop d’un coup, même. « Tu as peur, Amédée ? » Je finis par lui demander, à voix basse, peur de ce qu’il va se passer, peur de la réaction de son frère. Ma question est vague, je l’accorde, mais c’est un ensemble.
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyLun 1 Juil - 12:36

Sur l’instant, je m’en fous de tout. J’ai juste le besoin criant, la nécessité d’une forme de réconfort que je trouve presque trop facilement contre elle, et je ne pense à rien d’autre. Évidemment, j’ai conscience des caméras et de l’arrivée optionnelle d’autres candidats, mais... Sérieusement, c’est vraiment important ? En partant du fait que je viens de révéler devant la planète entière à mon frère qu’il n’est pas mon frère, j’imagine que la notion de pudeur ou d’intimité a été revu considérablement à la baisse. Alors, si j’ai envie de l’embrasser en public et sans plus avoir à me cacher comme un collégien derrière l’église, je le fais. Bien sûr, si mon frère venait à passer par là, et me surprendre dans une telle position, je reviendrais et regretterais immédiatement, mais sur le coup, j’avoue ne pas y penser.  J’ai trop mal pour ça. Ça peut sembler surréaliste d’un point de vue extérieur parce qu’après tout, rien n’aura changé concrètement, tout est exactement comme hier, à la différence près que la vérité a explosé, et que cette même vérité remet absolument tout en question. Elle m’invite à lui en parler, en me ramenant contre son cou où je dépose mes lèvres avant de me lover complètement. Mais j’ai pas forcément envie d’en parler, essentiellement parce que je n’ai pas envie de la gonfler avec mes histoires lorsqu’elle a les siennes à gérer, déjà. Après tout, elle a du faire sa révélation, également, elle a du exposer devant tous qu’elle s’imaginait réellement en tueuse d’amants. Elle a peut-être envie de parler de ça ? On devrait peut-être parler de ça, au moins le temps de lui dire que je n’ai pas l’intention de m’en aller pour ça. Je n’ai pas changé d’avis à ce sujet, je ne la pense pas maudite, c’est des conneries, elle a juste eu deux expériences malheureuses, ce qui représente un taux de probabilité assez improbable, je le concède, mais qui ne me fait absolument pas craindre pour ma vie. La preuve, lorsqu’elle est en friche, ma vie, c’est vers elle que je me tourne. Est-ce que j’ai peur ?  Comme toujours, en fait, j’ai peur pour une seule et unique personne. J’ai jamais eu peur pour moi de ma vie. Il faut dire qu’elle est tellement privilégiée cette vie que je n’ai absolument rien à craindre, ce qui n’a rien de sain. Mais pour Zadig, j’ai toujours eu peur d’absolument tout, le protégeant d’un univers déjà ultra-protégé. « J’aurais jamais du faire ça... » je finis par lui répondre avec cette voix cassée et rauque typique du mec qui manque de sommeil mais clairement pas de nicotine dans le sang. « Pas comme ça, pas ici. » C’est ma plus grosse erreur, celle qui achèvera de pourrir complètement la situation. « Tu crois qu’il m’aime toujours ? Tu crois qu’on peut se remettre de ça ? » dis-moi oui, souffle sur mon mal, même s’il s’agit d’un affreux mensonge. J’ai tellement besoin de dormir... Tellement.
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Eléa
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyLun 1 Juil - 22:38

J’abandonne toutes activités pour me concentrer sur Amédée contre moi. Je l’accueille, sentant qu’il a besoin de moi. Enfin pas forcément de moi, mais de quelqu’un, et je suis là donc ... D’ailleurs qu’il n’aille plus dire que je suis tactile, c’est lui qui l’est, je ne fais que le suivre. Je le cale au mieux contre moi, en attendant qu’il s’ouvre. Il n’a pas eu  de discussion avec son frère ? Bon en même temps, on n’est qu’au lendemain du prime aussi, donc pas forcément le temps surtout. C’est moi qui l’incite à parler finalement.  Je m’enquière de son état, de sa mentalité, et sa voix résume tout, grave. Je fronce sensiblement les sourcils et j’attends la suite. Je me permets de commenter, tout de même. «  Ce n’était pas la meilleure façon de l’apprendre, certes. » Je concède alors, parce que c’est vrai, devant tout le monde, ça aurait dû être fait dans l’intimité, avec les parents, non ? En tout cas pas dans un jeu de télé-réalité  non c’est clair ! Pas comme ça. Puis il m’assène de deux questions dont la réponse me semble tellement évidente. « Bien sûr que oui. » Je réponds, sincère. « Ne sois pas ridicule. » Je le gronde alors, comment peut-il est capable de penser de telles choses, sérieusement ? Zadig a besoin d’Amédée, ils vivent à deux, et tout ça ne changera pas sous prétexte qu’ils ne sont pas frères.  « Vous n’êtes peut-être pas frères génétiquement, au niveau du sang, c’est juste ce niveau qui bloque, mais il n’en reste pas moins que vous êtes frères. » Je lâche, je ne sais pas si je suis réellement clair, mais je pense qu’il a compris l’idée principale, frères de cœur, quoi ! « Vous êtes toujours frères. » Je me répète alors tandis que l’une de mes mains s’en va braver ses épaisseurs pour se poser sur la peau de son dos, se voulant apaisante. Il n’a qu’à écouter Syssoï qui disait ‘qu’importe le sang’ non ? Je crois que c’est un peu tout de ce que j’ai retenu de son intervention en fait. « Vous avez vécu ensemble depuis votre naissance, et ce n’est pas le fait que vous ayez des parents différents qui va vous enlever ça. » Je lui dis alors, parce que je pense chacun de mes mots, réellement, je ne comprends pas qu’il puisse venir douter de ça. C’est ... idiot mais humain, encore une fois. « Ce n’est pas ce simple fait qui va faire évanouir tout l’amour que Zadig te porte, réfléchis. » Je lui demande alors. « Il lui faut juste un peu de temps pour digérer tout cela. » J’annonce alors en douceur tout en passant une main dans sa masse capillaire, déposant un baiser sur le sommet de son front. Juste un peu de temps, c’est tout. « Ne t’inquiète pas. » Je termine en replaçant mes bras autour de lui. Tout ira bien. Enfin, c’est ce que je pense.
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyMar 2 Juil - 0:07

Elle tente de me rassurer, de me réconforter, je le vois bien, tout en se montrant le plus honnête possible. Evidemment que ça me fait chier de l’entendre confirmer que la seule décision de ma vie était une décision de merde, bien sûr que j’aurais envie qu’elle me dise que non, c’était la meilleure façon de faire, et qu’elle se montre suffisamment convaincante pour que son hypocrisie ne me foute pas les nerfs, mais elle ne peut pas. Elle ne peut pas parce que personne ne peut trouver cette idée envisageable un quelconque instant, pas plus que décente. Comment j’ai pu imaginer que ça le ferait ? Comment ?  Ça me semblait tellement lointain, au début, ça n’avait rien de concret... J’ai commencé à comprendre mon erreur, a réellement comprendre ce que j’avais fait, que lorsque l’étau à commencé à se resserrer, lorsque j’ai eu conscience de la fin imminente et de ce qui irait avec. Dans un sens, heureusement que j’ai été demi-finaliste, ça m’a permis d’expliquer de vive-voix à Zadig. Le pire aurait été comme pour Jan ou Gaïa, que mon frère l’apprenne de cette manière, ma tare balancée sans que je sois là. C’est mon seul réconfort, bien que ça ne change pas grand chose à la situation actuelle. Il ne me parle pas. Il se terre dans le silence, un silence qui me rend dingue, un silence qui fait un mal de chien. J’ai peur de le perdre. Je peux pas me permettre de le perdre. C’est pas quelque chose d’envisageable, pas plus que je ne pourrais supporter de le voir poser un autre regard sur moi. Je veux être son frère, celui que j’ai toujours été. Est-ce trop en demander ? Eléa ne semble pas de cet avis. Au contraire, elle insiste sur le fait que nous sommes toujours frères et que rien ne pourra changer ça. Surtout pas ce simple fait. « Tu es bien placée pour savoir que le sang, ce n’est pas un ‘simple fait’ dans ce genre de famille. Surtout la mienne... S’ils ont tut l’adoption, c’est bien parce qu’elle était honteuse et pas acceptable. » Je ne suis même pas un bâtard, je suis absolument pas le fils de mes parents. D’aucun des deux. « C’est pas juste un simple fait. » C’est une tragédie. Je grogne, ou gémis, je ne sais plus, contre son cou, désespéré. Elle dit qu’il ne faut pas que je m’inquiète, mais j’ai bien du mal à me raisonner. Alors je garde le silence un moment, me contente de calquer ma respiration sur la sienne, la laissant me montrer l’exemple à suivre. Je pourrais presque m’endormir, là, tout de suite, si j’avais pas encore un truc sur le coeur, un truc qui m’empêche encore de concentrer tout mon désespoir sur mon frère. Alors je relève la tête brusquement, et je l’observe en silence un moment, la scrutant tout simplement. Avant de m’approcher un peu plus. Encore plus. Toujours plus. Lui laissant, cette fois, le temps de dire ‘non’, si elle le souhaite, ou reculer même. Mais elle n’en fait rien. Alors je reprends là où on s’était arrêté, parce qu’elle avait décidé de me rabattre dans son cou. Et encore une fois, je m’en fous que n’importe qui puisse apparaître sur le seuil de la porte. Je prends mon temps, y a rien d’urgent. Je savoure. Et lorsque je m’interromps, finalement, presque repus, c’est pour l’observer à nouveau, très sérieux. « Alors ça change rien ? » je constate, plus que je ne pose de réelle question. Je parle bien évidemment de ne pas être celui qu’on a toujours prétendu que j’étais. C’est pas une question parce qu’un baiser ne trompe pas. Enfin pas les siens, tout du moins. Mais une question quand même parce que je comprends pas. Elle sait pas qui je suis. Je pourrais être la progéniture de n’importe qui, et surtout pas de cette belle et noble famille. Ce n’est pas le cas, enfin pas en partie, mais... Ça ne change rien ?
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyMar 2 Juil - 16:07

Je l’écoute et je ne peux m’empêcher de me dire qu’il a raison quand même, mais c’est agaçant d’ailleurs, presque. « Vous êtes quand même frères. » Je l’assène une nouvelle fois en hochant légèrement la tête. Voilà. Puis il se redresse d’un coup, silencieux, je le regarde avec curiosité, il me fixe. Qu’est-ce qu’il y a ? Que se passe-t-il ? Il s’approche en prenant son temps et j’attends. Je le laisse venir et nos lèvres finissent quand même par se rencontrer. Et j’y réponds, je me laisse entraîner. J’en profite  tout simplement. Il finit par me priver de ses lèvres quelques instants après. « Strictement ... » Je commence avant que mes lèvres ne se déposent sur les siennes  une nouvelle fois avant de reculer deux secondes plus tard. « ...rien. » Je conclus fermement. La seule chose qui aurait pu changer si j’avais appris qu’il était un serial killer, là, ouais, ça aurait été un peu plus délicat quand même, vraiment. Mais si c’était le cas, il ne serait pas là, dans cette émission, exposé aux yeux de tous, donc l’affaire est réglée. Ou si c’était ‘je suis polygame, j’ai trois femmes’ mais bon c’est juste impossible à la base, ça, je le savais. Son secret ne change rien à sa personnalité, rien de ce que j’apprécie chez lui, tout simplement. « Pourquoi ça t’étonnes ? » Je finis par lui demander.  Puis ... « Attends. » Je dis en posant une main sur sa bouche pour l’empêcher de répondre et pour le maintenir au silence. « Maintenant qu’on parle de cela ... » Je commence alors tout en continuant de l’empêcher d’en placer une. Puisque l'on est dans les ‘ça change rien’ ou pas, je crois qu’il est temps de l’aborder, justement. « Tu sais, pour ma tare... » Je poursuis alors parce qu’on n’en n’a pas parlé sur le prime, il avait mieux à faire, comme gérer son frère suite à la révélation de la sienne. En fait, je ne sais même pas par où commencer, ni comment m’exprimer. Je finis par libérer ses lèvres, enfin. « Tu peux encore partir. » Je lui dis en le fixant, scrutant son visage. « Tu as une minute. » Je lui dis alors en m’écartant très légèrement, parce que je lui laisse une porte de sortie. Parce que depuis le dernier prime, on me considère quand même comme un cas psychiatrique, pour Jan ou Marcus, complètement délirante, une folle qui croit qu’elle tue ses mecs, c’est ça, en gros, mais en ce qui le concerne, ... je n’en sais rien. J’imagine qu’il ne serait pas là, avec moi, mais on peut dire que les circonstances sont spéciales, non ? Il est bouleversé par la réaction de son frère, il regrette ce qu’il a fait. Bref. Je ne sais pas. Donc je lui laisse le choix, maintenant. Je sais ce qu’il pense de ma poisse, on l’avait déjà évoqué pendant son anniversaire, il me semble, mais je ne veux pas prendre de risque.
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyMar 2 Juil - 18:54

Alors ça ne change rien ? Genre rien du tout ? Strictement rien, visiblement, puisque c’est ce qu’elle me répond formant ses ponctuations contre ma bouche. Moi, je dois toujours avoir l’air con, parce que oui, ça me surprend... Je n’ai jamais côtoyé que des nanas intéressées, voulant de moi pour ce que je représente, et non pour ce que je suis. La dernière en date... Ho merde ! La dernière en date ! Je l’avais oublié, celle-ci... Bof, pas grave, elle aura certainement pris la fuite en découvrant que je n’étais pas celui qu’elle pensait. Ou ma mère l’aura foutu à la porte depuis longtemps. Qu’importe. Est-ce utile de le préciser à Eléa ? Instant de réflexion intense... Non. Par contre, alors que je m’apprête à lui expliquer pourquoi ça m’étonne, elle pose une main sur mes lèvres pour m’en empêcher. Quoi ? Pourquoi ? Elle a peur de la réponse ? Ha non, visiblement, elle veut m’en poser une. Sauf qu’elle prend tout son temps pour m’exposer le truc, et qu’en attendant, j’ai pas du tout l’air con avec une main sur ma bouche. Ok, c’est sa propre tare qu’elle veut évoquer. Dans un sens je peux comprendre, mais dans quel but ? Elle veut m’en dire plus ? Comment ça, je peux partir ? Partir où ? Il me faut plusieurs secondes avant de comprendre ce qu’elle attend de moi. C’est tellement surréaliste que, désolé, hein, mais je n’y ai pas pensé immédiatement. Je sais pas, je suis là, à venir la chercher pour un peu de réconfort, à m’inquiéter au sujet de ma propre tare pour savoir si ça change quelque chose ou non, et elle me renvoi cette même question ? Sérieusement ? J’ai une minute pour partir, c’est l’avance qu’elle me laisse, et presque immédiatement, je bouge, reculant en faisant mine de quitter le canapé, juste assez pour lire l’expression qui en découle sur ses traits. Genre c’est logique que je me barre ? Je lève les yeux au plafond en soupirant, avant de me réinstaller contre elle. « T’as peur de quoi ? Que je craigne pour ma vie ? Ou bien que je te prenne pour une folle ? » je demande, en sachant très bien qu’elle va vouloir savoir pour les deux. « Je pense que n’importe qui à ta place se penserait responsable. Mais parce que tu es le dénominateur commun de deux décès, ne veut pas dire que tu es un serial killer karmique. » je réponds finalement, en me redressant juste assez pour récupérer le plaid sur l’accoudoir, et l’étirer sur moi... Et sur elle par extension. « Donc non, je ne te pense pas folle... Mais je ne te pense pas maudite non plus. » Ca va comme réponse ? Suffisamment diplomatique et rassurante ? « Et qu’en bien même, j’ai gagné au loto avant même ma naissance, du coup, j’pense que mon karma peut totalement contrer les tentatives de meurtre du tien. » Bon, ça, ça l’est moins, pour le coup, diplomate et rassurant, mais je ne suis pas vraiment connu pour mon adresse. « J’avais raison depuis le début... » j’annonce dans un bâillement. « Quand t’avais peur que je tombe de l’escalier en ruine... » je commence en me calant sous son menton. « T’étais déjà complètement folle de moi. » Ouai, j’suis au bord du désespoir, mais j’arrive encore à faire chier. C’est bon signe, non ?
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyMar 2 Juil - 21:41

Je lui laisse une minute, s’il veut partir, c’est maintenant ou jamais, comme on dit. Qu’il le fasse maintenant. Je commence mentalement le compte à rebours, soixante secondes, cinquante-neuf, et c’est à cinquante-six qu’il s’éloigne. Ok. J’attends qu’il ait quitté la pièce pour vraiment réaliser. Mais aussitôt il revient. Mes bras l’entourent, retrouvant leur place et je crois que mon soulagement est visible. Je l’écoute avec une certaine attention. «  Les deux. » Je lui réponds, qu’il craigne pour sa vie, déjà, en première position connaissant maintenant le sort des deux hommes qui ont eu le malheur de rester à mes côtés. Il poursuit et je ne dis rien. « Je ne suis pas folle. » Je lui assure en posant la paume de ma main contre son torse, et d’ailleurs c’est tant mieux qu’il soit d’accord avec moi. Le fait de penser que je puisse porter la poisse ne fait pas de moi un cas, c’est juste un point de vue, une opinion. « Il va falloir qu’il compense ton karma. » Je souligne, qu’il contrebalance vraiment. Mais je ne veux plus y penser, parce qu’il doit surement avoir raison, quand on est persuadé qu’une chose, ou qu’un évènement va se produire, il y a plus de chance qu’il arrive. Donc positivons, simplement, positivons. Comment cela il avait raison ? « A propos de ? » Je lui dis tout en étirant un bâillement aussi, c’est tellement communicatif. Folle de lui ? « Ah non, ne recommence pas avec ça. » Je grogne alors tout en tirant un peu plus le plaid sur nous, il va encore s’emballer et partir dans un délire. Mais il n’est pas d’humeur, je le sens, pas d’humeur pour quoi que ce soit. La preuve lorsqu’il me sort une remarque de ce genre, il a un sourire d’imbécile collé sur le visage, et ce n’est pas le cas. Malheureusement. Je pousse un long soupir avant que l’une de mes mains ne parte à la recherche de la sienne, une fois trouvée, mes doigts glissent entre les siens. « J’étais juste prudente, toi inconscient. » Je tiens à rectifier, personnellement je ne resterai pas immobile face au vide, à le contempler ou qu’importe. « Il était trop tôt pour que ma poisse se mette à t’atteindre. » Je remarque alors à voix basse, bien trop tôt même. Je commence à me caler, et laisse un silence s’installer dans la pièce, je le trouve plus apaisant que gênant. « Tu es épuisé, Amédée. » Je remarque, alors qu’il baille à nouveau, mais tout seul. « Je suppose que tu as fait nuit blanche ? » Je lui demande alors en passant mon index, délicatement, en dessous de ses yeux, les cernes quoi. Je l’imaginais entrain de se tourner dans tous les sens en cherchant un sommeil qui ne viendrait jamais, puis se traîner hors du lit pour venir errer jusqu’ici  C’était cela son programme. « Tu devrais aller dormir. » Je lui dis avant de me lover un peu plus contre lui. « Mais dans un lit, pas dans un canapé. » J’ajoute tout de même. Je pose mes lèvres près de sa clavicule.
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyMer 3 Juil - 0:13

Non, elle n’est pas folle. Simplement effrayée. Et je comprends maintenant que cette peur l’a poussé à se terrer chez elle pendant des années, à se couper du monde et des autres. Des autres avec lesquels elle a cherché à renouer en venant ici. Un électrochoc qui prouve qu’elle n’en peut plus de vivre ainsi, ou plutôt de ne pas vivre ainsi. Alors non, elle n’est pas folle, il s’agit juste d’une petite chose effrayée qui tente de faire preuve de courage. Et son courage ne sera récompensé que par le constat que rien de tragique ne se produit. Ça prendra du temps. Mais ça tombe bien, du temps j’en ai à revendre, à présent que je ne suis plus rien, ni un héritier, ni un fils, ni un frère. Faut que j’évite de penser à ça, il faut absolument que je chasse ces pensées de mon esprit au risque de sombrer trop profondément pour qu’elle puisse m’en extraire. Alors je change de sujet, le ramenant sur quelque chose de plus léger, plus anodin, plus con aussi, puisqu’il s’agit là de ma marque de fabrique. Bien sûr, le coeur n’y est pas totalement, mais c’est déjà un bon début. Évidemment, elle me rembarre, comme prévu. Râlant, dans un premier temps, avant de m’offrir sa version des faits. Genre, elle est simplement prudente et moi totalement inconscient. « La prochaine fois que je dois gravir trois marches, promis, je te demande ton autorisation. » je me moque, à moitié avachi contre elle, tandis qu’elle gigote pour trouver sa propre position. Azy, j’étais bien, là, moi. Soit disant, il était trop tôt pour que sa poisse agisse sur moi. « Et maintenant c’est trop tard ? » je demande, en gigotant à mon tour pour faciliter sa prise de position. « Ca m'intéresse de savoir ce qui détermine le point ‘poisse’. C’est genre un événement ? Un nombre d’heures dépassé ? Ou alors il faut que tu admettes à voix haute que t’es folle de moi ? » Oui, oui, j’insiste. Et c’est pas fini. « Parce que tu l’es, hein... Complètement, désespérément, totalement... » j’suis pas à court d’adjectifs, juste interrompu par un bâillement, et par Eléa qui m’annonce que je suis épuisé et que je devrais aller dormir dans un lit. « Noooooon... » je geins, la dernière syllabe trainant désespérément. J’pourrais même ajouter ‘s’te plait m’man’ que ça passerait crème tant ma réaction est puérile, mes bras s’accrochant à elle, mon nez s’enfonçant dans ses cheveux. Oui, là, on se rend bien compte de qui est vraiment dingue de l’autre. « J’suis bien, là. » j’objecte. Mieux que dans mon lit où je n’ai su trouver de repos. Mieux que dans n’importe quel lit en fait, peu importe duquel il s’agit. J’ai pas envie de m’enfermer dans ma chambre, ni dans une autre, je veux que Zadig puisse me trouver s’il lui prend l’envie de me chercher, et je veux qu’elle reste avec moi. « Si tu as peur qu’on nous surprenne, tu n’auras qu’à me rabattre le plaid sur la tête lorsque quelqu’un se pointera, et prétendre que c’est ma veillée funèbre... » je rétorque, en bâillant à nouveau, avant de réaliser le mauvais goût de mon excuse à la con. « Pardon, c’est pas ce que je voulais dire. » j’ajoute alors, immédiatement, en levant le nez pour plaquer rapidement un baiser rédempteur sur ses lèvres. J’ose à peine imaginer ce que ça a pu être d’enterrer deux êtres aimés. Enfin, j’imaginerais une prochaine fois, parce que là, j’suis un peu claqué, quand même.
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyMer 3 Juil - 22:58

Il en profite pour se moquer, mais que j’y pense ... Quelques secondes de réflexion s’il vous plait. « Exactement. C’est ça ! » Je m’exclame alors en tapant sa main contre son torse, en voilà une bonne idée. Merci Amédée. « Tu peux me demander la permission pour tout aussi. » Je précise alors, comme ça, je suis absolument sûre qu’il ne lui arrivera bien. Je trouve que c’est plutôt une bonne technique. Je veillerai à tous ses faits et gestes et c’est ainsi qu’Amédée n’eut plus de vie, il se condamne lui-même, le pauvre. On passe sur ma poisse. « Trop tard. » Je lui réponds. Il veut savoir comment on sait que l'on est atteint par ma poisse. « J'sais pas, c'est un genre de déclic et je le sens.  » J'ajoute alors qu’il insiste une nouvelle fois. Il n’en démord pas. Il recommence. « Et si c’était de le cas hein ? » Je finis par lui dire, sans râler pour une fois que je vais dans son sens, ça se fête non ? « Ça te ferait quoi ? » Je lui demande alors en fronçant légèrement les sourcils. Je lui dis d’aller dormir car il a une sale tête, autant se l’avouer, mais sa réaction est excessive, comme d’habitude. « Mais je n’ai jamais dit que j’allais te forcer. » Je dis en me marrant alors qu’il s’accroche à moi comme un enfant ne voulant pas obéir à sa mère, et qui tente en plus de l’attendrir. Mais attention, ça ne marche pas avec moi. Je pose une main sur sa nuque alors qu’il tente de se cacher dans mon cou. « Siiiiiiii. » Je réponds sur le même ton que lui en tentant de décrocher ses doigts de mon bras. Non mais il a cru que j’allais le traîner jusqu’à un lit, vraiment ? Déjà si j’arrive à le faire sortir du canapé, c’est déjà pas mal, je m’estime heureuse. Finalement, je le serre contre moi façon nounours en lui tapotant sur le sommet de son crâne. « Du calme, mon petit. » Je lui souffle avec un large sourire. Puis il commence à me trouver une excuse pour notre présence ensemble dans le canapé. Il est sérieux ? Je l’écoute et mon visage se décompose au même moment.  Réellement. Traits figés, j’attends. Non parce que ça me choque en fait, depuis le prime, Jan et Marcus se permettent déjà de faire des blagues dessus du style mourir d’amour ou d’autres conneries, alors non, pas lui ! Pas Amédée s’il vous plait, pas lui. « Inapproprié. » Je me contente de lâcher avant que mes lèvres ne soient assaillies par les siennes. « Complètement. » Je souffle alors. « Et puis de nous deux, ce n’est pas moi qui ai peur qu’on nous surprenne. » Je rétorque en tirant sur un bout du plaid pour le balancer du dessus de nos têtes alors que mes lèvres s’en vont s’écraser en douceur sur les siennes. Et je bisouille tout ce que j’ai à ma portée, sa mâchoire, le bout de son nez pointu, ses joues, son front avant de nous découvrir d'un geste rapide. Il faisait chaud là-dessous.
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyJeu 4 Juil - 0:34

J’sais pas si c’était une excellente idée de m’attacher à cette fille en particulier. Non parce que de près comme de loin, ça m’a l’air d’être un bon cas soc’, quand même. Du même level que mon frère ou moi, en fait. Ce qui explique, peut-être, pourquoi je me suis attaché à elle, et à personne d’autre avant elle. Enfin, ce type d’attachement, quoi. Celui qui donne chaud. Bah un peu quand même, quoi. Je reste un être humain face à la proximité physique et câline d’un spécimen du sexe opposé. Mais bon, ce n’est pas le propos. Le propos c’est son attachement à elle, envers ma petite et si précieuse personne. Visiblement c’est trop tard pour s’estimer peu ou pas concerné par sa poisse. Et elle dit qu’il s’agit d’un déclic qu’elle ne peut expliquer. Clairement, elle est folle de moi. Comment je réagirais si c’était le cas ? « Mais c’est le cas ! » je m’insurge. On est pas dans l’hypothétique, là. C’est du concret. Elle est raide dingue de mon corps et tout ce qui va avec. Et hop, j’en souris presque. Notez le potentiel de cette simple révélation, quand même. « Qu’est-ce que ça me fait, donc ? » oui parce que ‘ferait’ c’est pas le bon temps, Cocotte. « Tu veux la réponse sérieuse ou la réponse sarcastique-slash-hypothético-comique ? » A voir ses sourcils froncés, elle veut la réponse sérieuse. « Okaaaaaay, j’ai capté. » même plus besoin de se parler. Quel couple charmant ! Aheum... « Y a quelques semaines et dans un autre contexte j’aurais trouvé ça normal, mais aujourd’hui, et ici, je trouve ça assez surprenant. » Parce que je ne suis plus rien socialement, parce que je viens de détruire la vie de mon frère devant des millions de téléspectateurs, parce que je viens de jeter le voile de la disgrâce sur mes parents et ma famille, j’imagine que je suis loin d’être un être digne de faire perdre la tête à qui que ce soit. Du moins, perdre la tête de cette manière... « J’crois que je serais content, sans vouloir me l’avouer... » je conclue, alors, en déplaçant une mèche de cheveux. Content, sans avoir le droit de l’être, parce que là j’viens de foutre en l’air plusieurs vies, donc j’ai le droit qu’au désespoir et à la culpabilité. Pas à la satisfaction. Cela dit, c’est pas quelque chose qui se contrôle, pas vrai ? Non. Pas plus que mon besoin de rester ici, et surtout avec elle. Je veux pas d’un lit, et je le lui fais bruyamment savoir. Capricieusement aussi, en m’accrochant comme un damné, tandis qu’elle me répond sur le même ton, avant de me traiter comme un môme... Ce qui est de bonne guerre, je le reconnais. « Mon petit ? » Ouai, genre. « Va falloir trouver mieux niveau petit surnom affectueux. Celui-là est tout pourri. » déjà parce que je suis pas petit, et en plus parce que... Parce que. Un parce que qui me permet de faire une blague vaseuse, avant de réaliser la maladresse de la chose. Je m’en excuse immédiatement, mais ça n’a pas l’air de suffire. « Tu préfères que je te traite comme une petite chose fragile avec laquelle il vaut mieux éviter certains sujets et certaines blagues spontanée ? Ou bien tu préfères que je sois avec toi comme avec n’importe qui d’autre, aussi maladroit et peu drôle ? » je demande alors, parce que j’ai pas envie de ça. « Je ne me permettrais jamais de me moquer de ton vécu. Jamais. Je n’y ai tout simplement pas pensé avant de sortir ça. Et quelque part, je trouve que ce n’est pas plus mal... Que je n’y pense pas constamment, je veux dire. Pas toi ? » Parce que si je dois marcher sur des oeufs à chaque seconde, ça risque de très vite devenir invivable.J’ai pas envie de devoir m’excuser chaque fois que j’utilise l’expression ‘je suis mort’ ou ‘tue-moi’, ou encore ‘tu m’as achevé’ ou autre... Mais, visiblement, je ne suis pas le seul à avoir de petits reproches à formuler. Lorsqu’elle évoque la peur d’être surpris avant de jeter la couverture sur nos têtes pour s’adonner à un élan de tendresse, je comprends qu’il est temps de parler de ça, aussi. J’attends qu’elle en ait fini, parce que merde, c’est agréable quand même, et qu’elle nous libère du plaid pour reprendre la parole. « Regarde. » je lui dis, avant de me redresser légèrement pour prendre connaissance de la position des diverses caméras. Ok, y en a déjà deux sur nous, mais je siffle sur la troisième pour qu’elle oblique également en direction du canapé. C’est bon ? On peut y aller ? Tout le monde regarde ? Ok, on y va alors. Ça c’est la conversation mentale que je me tape, tandis que je retourner contre elle, sur elle plus exactement, récupérant ses lèvres sans aucune pudeur, sans une once de retenue, me foutant très clairement de ce qui se passe ou se dit au-delà de ça. Allant même jusqu’à laisser mes mains glisser et pénétrer sous ses vêtements, ce que je ne me serais pas forcément permis en temps normal. Cela dit, rien d’irrespectueux. Je reste Amédée de machin, quand même. Mes lèvres bifurquent et descendent le long de son cou, jusqu’à la naissance de sa poitrine. Pas plus loin, en effet. Et lorsque j’y suis, je me redresse, un bras dans sa cambrure de reins pour la redresser avec moi. À genoux sur le canap, on est bien plus visibles, il me semble. Et mes lèvres remontent contre son épaule que je suis jusqu’à son oreille. « Ils en ont eu assez, tu crois ? » j’y souffle, avant de reprendre mon chemin jusqu’à sa bouche, en passant par sa pommette puis sa joue. Plus doucement, cela dit, tout en l’amenant à s’allonger à nouveau., retrouvant ma place contre elle, et remontant le plaid sur nous. Et puis, j’échoue contre son cou, à la fois rassasié et toujours aussi épuisé par ma nuit sans sommeil. « Oui, j’ai très très très peur d’être surpris avec toi. » je conclus, dans un bâillement. J’ai cherché à la protéger tout ce temps, alors je ne veux pas qu’elle s’imagine que j’ai honte d’elle, ou quoique ce soit à cacher. Surtout pas elle.
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptyVen 5 Juil - 12:44

Il insiste lourdement et je soupire. « On est dans l’hypothèse là et dans les ‘si’, j’ai dit. » Je lui rappelle alors en levant les yeux au ciel mais c’est qu’il continue en plus ! Irrécupérable. Il rectifie ma question. « Non, ferait. » Je rectifie aussi avec un léger sourire, ne jamais le laisser faire, règle d'or. Je ne réponds pas à sa question et il continue de lui-même, c’est parfait ! Mais je m’interroge ... Il se considère comme n’étant pas digne d’intérêt ? « Mais en quoi tu trouves cela surprenant ? » Je finis par lui demander. « Je ne comprends pas. » Je poursuis alors en me redressant légèrement sa tête toujours dans mon cou, je cale sa tête avec ma main contre son crâne pour lui éviter tout choc. « Cela t’étonnes que je m’intéresse plus à toi, toi en tant que personne, plus qu’à ton nom ou ton statut ? » Je finis par supposer parce qu’en fait il n’avait pas pu répondre à ma question précédente, je l’avais bâillonné. « C’est cela ? » Je lui demande en haussant légèrement les sourcils. Je le traite comme un gosse, il a huit ans, il faut qu’il assume. Il grogne une nouvelle fois, jamais content. « Ne dénigre pas mes marques d'affection, je te prie. » Je dis avant un petit bisou esquimau, bout de nez contre bout de nez, comme on fait avec les petits enfants. Il enchaîne sur sa blague vaseuse. « Comme avec les autres mais beaucoup-beaucoup amusant. » Je lâche, ok, ce n’est pas français ce que je viens de sortir mais on s’en fout. « Si, tu as raison. » Je concède alors avant d’enchaîner sur sa peur d’être surpris. Parce qu’avant, c’était sous un drap ou une couette, enfin, ça, c’était avant. Regarde ? Quoi ? Que fait-il ... ? Il est réellement entrain de siffler une caméra, je fronce légèrement les sourcils avant .... Ah, pas vraiment le temps de me concentrer sur autre chose que sur ses lèvres qui sont sûres les miennes, je sens le contact de ses mains avec ma peau, pas prévu, ça non plus. Non mais je n’en demandais pas tant. Mais j’accepte tout. Mes lèvres répondent automatiquement aux siennes, jouant avec, lorsqu’il me laisse respirer pour aller s’échouer sur mon cou pour se livrer à un petit parcours sur ma peau. Je ferme les yeux pour en apprécier pleinement le geste. Il finit par me redresser sur le canapé, je crois que niveau exposition, on est au max, là, clairement. On ne peut nous louper, trois caméras sur nous, à moins d’être aveugle. « Je crois que c’est bon. » Je réponds dans un souffle alors que ses lèvres ne fassent le chemin inverse pour revenir jusqu’aux miennes. Je finis par retomber délicatement en arrière, l’entraînant avec moi. Il tire le plaid sur nous et je le remonte encore un peu jusqu’à la base de son cou. L’une de mes jambes s’enroule autour des siennes.  Mes doigts s’infiltrent sur ses épaisseurs une nouvelle fois et le dos de mes ongles flatte la peau de son dos, faisant de longs allers et retour, lentement, très lentement. « Pourquoi maintenant ? » Je finis par lui demander, non pas que je m’en plaigne, ce n’est pas ça, hein. Je veux juste connaître la raison de ce changement maintenant, d’aujourd’hui. Parce qu’il n’aurait pas fait cela il y a une semaine, non ?
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MessageSujet: Re: La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 La quête - lundi 1er Juillet, 10h07 EmptySam 6 Juil - 18:37

J’ai pas envie de répondre à cette question. Probablement parce que je n’ai pas de réponse à fournir. Pourquoi ça me surprend qu’elle puisse s’intéresser à moi ? Bah... Déjà c’est pas seulement s’intéresser. J’espère qu’elle ne s’intéresse pas comme ça à d’autres, mais... Disons, que je ne sais pas. Je ne sais pas du tout ce qui peut lui plaire en moi, si ce n’est un nom, un statut, peut-être un physique aussi, mais, très honnêtement, au-delà de ça, y a quoi ? Après ce que je viens de faire, j’imagine qu’il n’y a pas grand chose, ou alors l’exact contraire, beaucoup de mauvaises choses. Donc, concrètement, elle me trouve quoi ? J’en sais rien. Et si elle ne comprend pas que je puisse me poser la question, tant mieux, je ne vais lui fournir les éléments qui la pousseront à revoir la donne. À l’heure actuelle, elle est à peu près la seule chose positive de mon quotidien. Je veux pas changer ça, je veux pas me priver de ça. D’ailleurs, non content de ne pas m’en priver, je m’offre le luxe de m’y adonner en public. Enfin, par ‘public’ j’entends la présence des caméras dont je ne me cache plus. C’est pas tant que je cherchais à planquer, c’est plutôt que je souhaitais protéger. Et peut-être, aussi, un peu, ne pas l’avouer. Parce que tant qu’on agissait dans l’ombre, il y avait quelque chose d’abstrait, et surtout la possibilité de prétendre que rien de tout ça n’avait réellement existé. Une précaution nécessaire pour moi, mais aussi pour elle, si elle venait à changer d’avis. Sauf que j’en ai marre de cette situation, et je n’ai surtout pas envie qu’elle s’imagine que j’ai honte d’elle. J’avais pas vraiment conscience d’agir ainsi, jusqu’à ce qu’elle rabatte la couverture sur nos têtes, comme si c’était ce que j’attendais d’elle, comme si elle espérait me satisfaire de cette manière. Alors, lorsqu’après nous être donné en spectacle, très clairement, lorsqu’elle me pose la question du pourquoi maintenant, c’est tout naturellement que je lui réponds : « Parce qu’on ne laisse pas Bébé dans un coin... » ..... Ouai, ok, mais je suis claqué, aussi, donc faut pas s’attendre à des réponses super construites ou encore intelligentes. Quoique, à bien y réfléchir, la réponse n’est pas si mauvaise, si on connait le film. « J’ai pas envie que tu te sentes obligée de te cacher, ou que tu te sentes cachée tout simplement. Et puis, t’es plus le seul gros titre de ma vie. » j’ajoute en fermant les yeux, cette fois, renonçant à lutter contre la fatigue qui m’étreint. « Disons que derrière leur écran, ma famille a, à présent, suffisamment de choses à gérer pour ne plus se focaliser sur cette fille à qui je m’intéresse un peu trop. Et puis, il ne reste que quelques jours, alors aucun risque que la Production utilise cette histoire pour faire de l’audimat. Ces images ne seront pas rediffusées chaque dimanche pendant trois mois, personne ne s’en servira, ne les détournera pour faire rire. Ça n’a plus aucune valeur pour eux, alors ça en a encore plus pour moi. » J’suis pas certain d’être très clair dans mes propos, mais disons que j’ai essayé d’expliquer au mieux. J’espère simplement qu’elle a compris qu’il s’agissait d’une forme de protection, jusqu’à présent, essentiellement la sienne, si elle se pose encore la question. J’ai jamais eu honte d’elle ou de ce qu’elle me fait. Et elle est autorisée à se promener dans mon dos aussi souvent qu’elle le souhaite. C’est terriblement agréable, cette petite habitude, que je salue en embrassant sa mâchoire. Ce que j’ai à portée de lèvre, en fait.
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