JAN

Ce matin, je me jette corps et âmes en quête de la chambre que je vais investir cette semaine. Après la fin du prime et de ses divers bouleversements, chacun est allé se coucher sans véritablement se poser de questions, trop fatigués pour réfléchir. Mais moi, l'ouverture de la villa à tous les demi-finalistes sans exception, c'est loin de m'avoir échappé. Marre des maisonnées perdues au milieu de nulle part ou de la chambre de favoris tellement vide que ça en devient angoissant. C'est décidé, pour les sept prochains jours je veux une vraie suite. Une putain de pièce avec un lit gigantesque, une décoration somptueuse et une baignoire dans laquelle je pourrais me prélasser en toute tranquillité. Je laisse toutefois tomber la suite royale, faut pas déconner, je reste lucide. Je suis sûre que je me ferais virer en un rien de temps par les habitués au classement des pièces maîtresses. Idem pour la suite des fous que Zadig a dû se garder pour lui jalousement et il est hors de question que je partage ma chambre avec lui. Bon. Les tours. Je zone dans le bloc B à la recherche de la pièce en question, mais au bout d'un moment je commence à me demander si je suis bien au bon endroit. Parce que j'ai beau tourner, je ne trouve strictement rien. Une porte mystérieuse et un escalier plus tard, je pénètre enfin dans la suite. C'est chouette. Vraiment. J'adhère à l'ambiance générale, le marbre, les poissons qui baignent dans des bacs en verre... Un peu moins à la silhouette étendue sur le lit. C'est chiant, j'ai l'impression que Jan est partout, tout le temps. Je l'ignore, ne cherchant même pas à savoir s'il m'a aperçu, et continue d'avancer dans la pièce. J'espère très naïvement que je vais réussir à le virer de là pour me récupérer la chambre rien que pour moi. Je jauge les lieux en laissant mes yeux se balader autour de moi pour évaluer si cette suite a définitivement plus de valeur que la dernière en lice, celle des chevaliers. Je m'arrête sur l'ouverture donnant directement sur le fond de la piscine, bloquant sur l'image qui s'offre à moi. « Hé, mais t'es sérieux ? » je m'exclame brusquement face à la paire de fesse uniquement vêtue d'un bas de maillot qui s'agite juste au-dessus du nez du jeune homme. Ca va, il n'a pas l'air trop traumatisé par le départ de sa nana. Quoi que maintenant les éliminés ont la possibilité de rester sur l'échiquier. C'est tout de suite moins drôle que lorsqu'on les oblige à dégager entraînant longs adieux et larmes du désespoir. Je fronce légèrement les sourcils en gardant les yeux posé sur la paire de fesses. Je m'avance un petit peu plus pour m'en rapprocher, les détaillant du regard. « C'est qui ? » je demande avec une certaine curiosité, pendant que j'essaye de relier ce cul à l'un des derniers candidats de l'aventure.

J’ai réquisitionné comme un boss la pièce des tours, sans trop chercher à négocier avec les deux glands d’en haut la pièce des rois. Non, j’ai préféré de loin retourner aux sources et m’approprier la totalité de cette pièce qui demeure être la première qui m’a logé, dans mes touts débuts, sans pour autant la voir après, ce qui est fort dommage, parcequ’on s’aimait mutuellement, cette chambre et moi. Moi j’évitais de foutre le bordel un peu partout, et elle, elle m’offrait tous les beaux culs de la planète prima luce en guise de film érotique pour mes journées. Non mais faut dire, on se faisait rarement chier dans cette pièce je vous jure, surtout quand Ember nageait … Alalala là c’était la fête de samedi soir fallait surtout pas louper le spectacle. Ce matin le réveil a été des plus doux, et la piscine plus calme, du coup zéro cul ouais et donc je me suis rabattu sur l’aquarium, toujours dans mon lit, placide, flegmatique aussi et extrêmement nonchalant, pas très intéressé par l’opportunité qui s'offrait à moi de me lever et quitter ce lit trop douillet… et là y’a un cul, un lève-tôt qui plonge et me fait oublier les poissons … Franchement cette pièce c’est une pure merveille … On se rince l’œil non stop, surtout qu’en cette fin de saison, la vue est de plus en plus plaisante vu que les culs en questions ont bien grossi. Même celui d’Eléa, même ... Du coup je me fais plaisir, focalisant toute mon attention sur cet écran plasma géant en verre qui m’offre le paradis du batifolage sous-marins, et j’en oublie même l’arrivée de Ringo que se pointe, négligeant ma présence elle aussi comme si je n'étais qu'un vulgaire décor. C'est sa signature de faire ça ok j'ai appris à vivre avec, mais non on lui a pas appris que c’était une demeure privée ? Et qu’il fallait respecter l’intimité des gens ? Parceque ouais je suis nu … ou du moins je jette un léger regard sous la couette pour m’en assurer, et effectivement je suis demi-nu ou je sais pas comment me décrire, puisqu'il y’a la caleçon qui sauve tout donc ça va … «  c’est marrant tu viens de rater une scène magique … y’avait deux poissons qui faisaient l’amour, c’était juste magique … » ouais Sexy National geographic ça appartient à ceux qui se lèvent tôt hein. « Tu sais comment les poissons s’accouplent toi ? » C’est pas comme les humains nan ? Bah ouais je me demande bien comment, parce que les petits coquins que j’ai vu, ils se câlinaient avec leurs petites nageoires toutes mignonnes, s’embrassaient avec leurs bouches qui ressemblent vachement à des tubes à essai et plein plein d’autres trucs bizarres. Et puis là je la vois qui fait le tour du proprio genre ... hum, non mais attends je vois si la chambre est bien ou pas parce que je suis intéressée par un logement largement plus grand que mon volume et supérieur à ma taille ... et puis hop non je me déciderais ce soir je suis trop précieuse pour voir si je vais me la réserver ou pas parce que même si j’aime pas la déco bah Jan est trop gentil et me la laissera sans me faire chier lalala la vie est belle et trop facile je sais … Non mais qu’elle se calme la petite … « Eh j’ai pas dit que je tenais à vendre hein … » ouais donc qu’elle arrête son inspection des lieux, c’est hors de sa porté un truc pareil. Et puis je suis pas vendeur, nan je suis pas vendeur désolé petite demoiselle. Donc qu'elle arrête de se faire du mal pour rien. Et là elle se voit surprise par la petite paire de fesse qui nageait au dessus de moi … tiens je l’avais oublié celle-là … Non mais je vois pas pourquoi elle aurait à faire cette tête, c’est qu’un cul nan ? Ah et maintenant on demande c’est qui ? On s’intéresse maintenant à ce genre de chose ? Ouais je vois elle veut lui demander des conseils pour voir comment elle a développé tout ça ? Je vois … « C’est l’cul d’Gaïa ça … » Je connais les culs de tout le monde ici, genre expert en cul de prima luce, je les ai connu tous et j’ai bien scanné leur morphologie, bien avant de prendre la peine d’enregistrer leurs foutus prénoms. Même celui de Lexie je sais plus quoi je l’ai dans ma base de données. Et ça c'est très fort je vous jure. C’est pratique pour la sélection, bah quand on veut séduire quoi. Et puis qu’il est beau ce cul, c’est l’un des plus beaux on s’en lasse pas … « Tu le trouves comment toi ? Il est beau non ? T'en rêve d'avoir le même ? » Je ricane avec mon rire à la con. Ouais non mais on s’en fout de son avis, je lui dis ça juste pour qu’elle arrête de le détailler de la sorte … On aurait dit qu’elle était lesbienne … oh …

Je ne le regarde pas. J'évite même d'effleurer du regard la silhouette qui se dessine sous la couette du grand dit, parce que je sais que si je le fais, Jan va encore se sentir obligé de me lancer une quelconque raillerie. Je crois que c'est sa façon de me saluer. Je fais comme s'il n'était pas là, essayant de ne pas soupirer lorsqu'il essaye d'attirer mon attention avec son histoire de poissons qui font l'amour. Qu'est-ce qu'il raconte encore celui-là ? Je visualise la scène sauf que... Non, ça ne vient pas. Je ne suis pas très sensible à la vie sexuelle des poissons. Même pas du tout, je me contente de répondre à sa question dans un haussement d'épaules. Ca pond des oeufs, non ? De toute façon, je suis censée l'ignorer. Alors, la décoration... Je fais lentement tour, jaugeant le moindre des détails pour savoir s'ils sont à la hauteur de ma personne. La température est agréable, l'aspect un peu à l'écart me convient parfaitement et même l'ouverture sur la piscine a quelque chose de ludique. Il se la ramène, me faisant légèrement pivoter dans sa direction. Je plante mes deux grands yeux faussement ahuris qui m'ont toujours permis d'obtenir tout ce que je voulais. « Tu ne vas quand même pas me laisser dormir dans ma maisonnée isolée. Toute seule. » je souligne avec la lèvre tremblotant à merveille pour le faire culpabiliser.. Lee m'a abandonné. Il ne m'a même pas prévenu qu'il comptait partir, je n'ai eu la surprise que le lendemain lorsqu'on a enfin daigné m'expliquer pourquoi mon partenaire n'était pas rentré chez-nous pendant la nuit. Je penche légèrement la tête sur le côté pendant que je regarde le derrière d'une des candidate se prélasser naïvement au-dessus de nos têtes. Une chose à retenir, si Jan ne veut pas me lâcher la chambre -mais il le fera, je ne doute pas de mes talents de persuasions- il vaut mieux éviter la piscine. L'image du jeune homme ensevelis sous les couvertures avec vue sur le cul de Gaïa est suffisamment perturbante pour que j'évite les baignades matinales. C'est vrai ça, elles sont où ses mains d'ailleurs ? Je préférerais  qu'il les sorte de là-dessous parce que c'est super douteux pour le moment. Je fixe la couette pendant une seconde avec suspicion, puis constatant que manifestement tout semble plutôt calme de l'autre côté, je ramène mon attention sur le fond de la piscine.« A quoi ça me servirait ? » je réponds dans une légère moue. C'est pas comme si j'exposais mon cul à tout bout de champ. Personne ne s'y intéresse, alors que mes fesses soient plus rondes ou non, franchement... Quant à savoir si celui de la candidate est beau, je ne crois pas être capable de le juger aussi justement que lui. Et je m'en fous pas mal, aussi.« Pourquoi, c'est important ? Ca te plait à toi ? » je le questionne en fronçant les sourcils. En même temps, je me demande bien ce qu'il ne lui plaît pas à Jan. Mais en dehors de ses préférences personnelles, il vaut mieux posséder un cul imposant pour plaire ? Ils sont bizarres les mecs quand même. Une femme doit être mince, fragile pour qu'ils puissent la serrer dans leurs bras. Mais elle doit aussi avoir un cul. Et de gros seins bien sûr. La nana au final, elle est complètement difforme, quoi.

Elle s’obstine toujours à m’ignorer, c’est devenu un mode opératoire courant chez elle donc j’ai fini par m’y habituer. En plus elle est trop marrante dans sa petite visite, genre elle est trop crédible dans son petit rôle d’acheteuse toute mignonne qui se permet de tournoyer d’un côté à l’autre alors qu’il y’a un morceau de chair totalement dénudé sous une couette. Bien sûr, non mais elle est crédible. Elle nous prend pour des cons, c’est bon on a compris ton secret Ringo, ou bien ta passion favorite. Et là elle me fait du théâtre, genre Racine puissance Molière fois deux Corneille ça donne l’acte I de Ringo et ses malheurs … Ouh elle compte vraiment me convaincre, ou plutôt me persuader avec son petit numéro ? Et genre Lee n’est plus là, je vais dormir toute seule maintenant, isolée du monde et complètement à la mercie des loups qui rodent dans l’échiquier … Oh je suis sur le point d’essuyer une larme, mais vraiment … Sauf que … Putain la salope elle me prends par les sentiments là … Merde je suis trop faible face aux caprices des femmes, ça voudra jamais se soigner ça … « Arrête !! ça marche pas avec moi … » qu’elle arrête son cinéma, je suis sur le point de céder toute la demeure comme un pigeon … non Jan ressaisie toi, craque pas, sois pas un pigeon … bon je peux le faire, je suis pas un pigeon. Bon un peu mais bon. Et là je m’imagine Ringo toute seule, habillée en Cosette, carrément en mode forever alone dans un décor à la misérable … merde ça donne envie de chialer ça… bon faut que je stoppe l’hémorragie de mon cerveau, et le plus vite …  « bon d’accord, t’as 25% de la pièce et 0,5m² de lit … mais pas plus !! Je sais pas combien ça fait mais tu t’arranges pour que tu rentres dedans … » c’est pas une baleine non plus la Ringo, donc ça doit lui suffire … Et c’est mon dernier mot donc qu'elle fasse pas ses petits yeux de chat potté pour glaner deux mètres de plus. « Et c’est pas négociable ! » Les comptes des petits épiciers marchent pas avec moi … Non mais franchement je me vois pas monter plus haut, mais avec elle faut s’attendre au pire … je m'attends au pire enfaîte. D’ailleurs j’ai peur qu’elle me manipule par je ne sais quel pouvoir psychique pluridimensionnel implanté par dieu chez les bidules féminins pour nous faire cramer notre maîtrise de soi, et qu’elle m’expulse définitivement de mon logement, alors que j'étais un valeureux souverain, puissant et dictateur … Ouais non mais je vous jure la crainte est bien présente. Bouleversant quand même. Du coup je m’installe encore plus confortablement dans le lit, m’extirpant légèrement de la couette pour caler mon dos contre le bord impérial et m’asseoir sous mes fesses, position largement confortable, et je dirige une nouvelle fois mon regard vers ses opales au lieu de cette masse de chair qui se fait plaisir sous l’eau.  Elle a pas envie de se faire accompagnée la petite Gaïa en haut nan  ? A la voir se trémousser comme ça, je me dis que ça doit être dommage, c'est du gâchis aussi une meuf toute seule dans un contexte pareil, j’aurais pu me proposer, ou plutôt me sacrifier pour lui tenir compagnie hein, suffit juste de demander et je rappliquerais direct. Et à quoi ça lui servirait ? C’est quoi cette question digne d’un neuro-zinzin ? « Bah à t’asseoir … » Quelle est débile celle-là … « et aussi à te soulager de certaines contraintes … genre comment te dire …» c'est une gamine bon sang je sais pas comment lui expliquer ...  « parfois au moment de l’acte, tu peux éprouver certaines douleurs au niveau du coccyx si t’as pas de quoi amortir les impacts … tu vois ce que je veux dire… » Elle est conne ma théorie fumeuse quand même je sais, mais j’appuie mon petit discours catégoriquement non-scientifique par un petit clin d’œil, le temps que ça lui monte à la cervelle … Donc oui selon la théorie de Jan le plus grand fessologue de toute l’histoire de l’humanité, avoir de grosse fesses pour les femmes, et il dit bien chez les femmes, et bah ça aide. Donc oui c’est important ma petite Ringo, pour le bien de ta colonne vertébrale …« donc yep c’est important » et si ça me plait moi ? Bah en partie oui, comme tout le monde, mais j’aime aussi les planches, les obèses aussi … dans la limite oui c'est faisable aussi une obèse ... enfaîte j’ai pas de critères précis pour une femme, tant que c’est une femme on va dire. « Mais tes fesses elles m'plaisent pluuus ! » J’affiche mon petit sourire gamin. Bah oui ça s’appelle faire du lèche-cul, c’est de là qu’est venu le terme … de moi haha ! Sauf que, vu sous un autre angle, son cul est plutôt pas mal, puisqu’il est assez symétrique et compatible avec le reste … ouais enfaîte tout est question de symétrie, en fin de compte.

Il refuse. Soit disant que mes grands yeux ne fonctionnent pas sur lui. Je continue de le regarder, penchant légèrement la tête d'une façon absolument adorable. Il va craquer. Je le sais, j'ai vu une once de culpabilité passer dans son regard quand j'ai souligné que je serais toute seule. Trente secondes plus tard il change d'avis et accepte que je m'immiscie dans la pièce. Il m'impose ses conditions que je remballe dans une moue dubitative qui laisse deviner tout ce que je pense de son non négligeable. Jan est faible et moi je suis très talentueuse dans l'art de la persuasion. On sait tous comment ça va se terminer. Je ne désespère pas de parvenir à le foutre à la porte dans l'heure, mais pour le moment je me contente d'acquiescer d'un signe de la tête. Le pauvre, il ne va même pas comprendre ce qu'il va lui arriver quand il se retrouvera dans sa petite chambre de 6m² dans le village isolé de tout. Pour l'instant je ménage mes atouts. Je le laisse oublier toutes mes intentions de le virer de la chambre en l'ammenant à s'interroger sur les culs. C'est important comme sujet. Vraiment. Sinon je n'aurais pas pu apprendre que des fesses comme celles de Gaïa pourraient me permettre de m'asseoir... Ce qu'il peut être con celui-là. Il m'enfume, appuyant sa théorie avec des explications à peine compréhensibles qui me font arquer les sourcils. De quoi le coccyx ? Il conclue le tout par un clin d'oeil qui me fait soupirer. Je m'approche doucement pour m'installer sur le coin du grand lit. Je me triture les mains d'un air pensif. Genre j'ai quelque chose à lui demander, mais j'hésite un peu. J'y vais, j'y vais pas ? Je ne sais pas. Je jette un coup d'oeil vers Jan pour juger s'il mérite que je lui pose ma question. Une légère moue se dessine sur mes lèvres puis je me lance. « Dis moi Jan, puisque tu aimes bien mes fesses et quand plus on va partager un lit... » Enfin pour le moment, j'espère bien parvenir à le faire dégager d'ici là. « Tu ne veux pas qu'on baise ? » je lâche comme une bombe en laissant mes prunelles tomber dans les siennes. Je suis très sérieuse. Je n'ai pas pensé une seule seconde à le manipuler de manière à ce qu'il fuit la suite de peur de se faire violer par une gamine pendant la nuit. « C'est pas obligé d'être long, hein ! » je propose en haussant les épaules. « Un petit coup vite fait. Je garde mon soutien-gorge, on éteint la lumière... » Simple, rapide, efficace. Je pense que ce ne serait pas mal de perdre ma virginité comme ça. Ambiance vacances c'est un peu la norme en la matière, non ? Parce que puisque je ne travaille pas toute l'année, Prima Luce est encore ce qui se rapproche le plus pour moi de cette période de l'année dans un sens. Finalement, je préférerais même m'en débarrasser de cette façon. Au moins ça sera une affaire pliée et ça cessera de me peser dessus. C'est chaint. Il me faut du concret, je ne peux pas toujours tenter d'imaginer l'imaginable puisque je ne connais pas.

Je la regarde silencieusement, essayant de toutes mes forces de contrer sa manipulation insidieuse. Je vais y’arriver, suffit que je m’imagine Ringo avec une moustache et ça ira. Sauf que non ça veut pas sortir, l’image veut pas s’imprimer et je reste bloqué sur ce visage de petite gamine qui est entrain de me demander de lui acheter une glace, la petite poupée mieux peignée qu’elle entre les bras … sauf que là c’est pas d’une glace dont il s’agit, mais d’une chambre, une grosse chambre et tout le tralala qui va avec, c'est-à-dire espace, confort, luxe … bref je joue gros là. C’est bizarre mais je sens vraiment qu’elle s’essaye à se faufiler entre l’une de mes fractures pour me faire tomber, et ça me fait chier. Donc une vanne, et vite … Sauf que la brunette s’avance et se pose délicatement sur le bord du lit. Là je me soulage. Ça veut dire surement qu’elle accepte mes conditions totalitaires et qu'elle abandonne les négos. Ou pour le moins, elle n’a plus l'air d'être dans la capacité d'enchérir, ou plutôt n’a pas poussé la torture visuelle encore plus loin … J’étais sur le point de niquer ma fin d’aventure, mais dieu m’aime trop on dirait. Dans sa position bizarre, elle cherche à me dire quelque chose, sauf que moi dans mon élan je me dis qu’elle va s’essayer à nouveau de marchander … mais c’est pas du tout ça … Du moins l’introduction est vachement douteuse donc … ça sera surement pas du marchandage. Alors c’est quoi ce qu’elle s’essaye de me dire ? Elle me jauge, prenant toutes les précautions pour choisir et aligner ses mots … Moi j'ai dit que j'aimais bien ses fesses !? Là elle déforme mes phrases et mes intentions, d’autant plus que je n’ai jamais dit qu’on allait partager un lit … oula j’ai juste dit qu’elle aurait le droit à un demi m² c’est tout, et c’est pas ce que j’appelle ‘partager’ ça … Je garde mon silence, le petit sourire crétin qui s’efface progressivement que les minutes défilent … Je sens vraiment qu’elle va me sortir une confession lourde là, ça sent le gros scoop … Et puis là ... paf elle nous sorts des chocapics, qui sont forts en cho-co-lat … Ok elle veut qu’on baise ? Je pige pas trop si c’est une blague, une contre-vanne de mes anciennes vannes, ou justement une caméra cachée … Genre je dois me mettre à chercher d’éventuels emplacements pour des caméras cachées ? Oh y'a une caméra au fond ... Vous êtes grillés ! Euh ... enfaîte je sais pas … Je suis dans le doute. Mes yeux s’agrandissent un peu pour mieux voir si elle se marre ou pas, sauf que non elle a pas l'air de se marrer la petite, et veut vraiment que je la plante … Grosse révélation quand même. « t’es sûre ? » Je lâche avec un sérieux très étrange. Enfaîte c’est trop bizarre ce qu’elle me sort, je savais pas qu’elle était en manque à ce point … Genre elle en rêvait en silence la coquine, secrètement … et je dois avouer et que j’ai rien vu venir, comme un teubé. Ember, sort de ce corps steuplait … Et là des questions fusent de partout à l’intérieur de mon cerveau … comme par exemple faire ça où ? Quand ? Comment ? Elle m’explique même ses besoins, genre un petit coup rapide, pas très long, juste ce qu’il lui faut pour combler son vide de toute une vie de gamine… non mais je la comprends, sauf que … Genre elle m’a confondu avec Diego celle-là … Mais vraiment, là je me rends comptes à quel point je ne suis qu’une bite pour elle, une vulgaire bite et qu’elle doit vraiment me prendre pour un gland et ça me vexe légèrement, mais pas trop pour que ça perdure car je retrouve rapidement mon sourire merdique qu’elle déteste … j’arriverais jamais à adopter mon sérieux plus de deux minutes c’est bouleversant quand même haha … « un petit coup vite fait !? je suis terriblement vexé tu sais … t’es entrain de me prendre pour un éjaculateur précoce là … » que c’est con haha, mais c’était nécessaire car ça devenait pesant quand même. Bon un peu plus de sérieux Jan, parce que oui il en faut maintenant. « tu sais je suis pas vraiment chaud pour ça … » faut peut-être lui dire que je suis pas un sex-toy, que je suis pas programmable pour dévierger et traiter des culottes novices, ouais faudrait peut-être le lui dire … donc si au cas où je devais me lancer dans quelque chose, faudrait que j’y gagne aussi, en plaisir et tout mais bon. Faut qu'elle comprenne que je suis pas une pute, donc je trouve quand même irrespectueux ce qu'elle me demande de lui faire. C'est clairement pas moi ça. « c’est pas dans mes gènes de baiser juste pour le plaisir Ringo ...  c’est soit je fais les choses correctement, soit c’est rien … donc ça m’emballe pas trop ce que tu me demandes de faire ... faut me comprendre tu vois ...» Elle va peut-être me trouver chiant et tout, mais j'y peux rien. Et elle doit pas le prendre mal, je sais bien, et elle sait bien qu'il y'a depuis un bon bout de temps pas mal de tensions sexuels entre nous, mais c'est pas ça le problème. Et puis pourquoi moi ? Question bête voyons, elle a choisi Jan pour son enterrement de vie de gamine, c’est compréhensible vu qu’il y’a pas mieux sur le marché … Sauf que … C’est bizarre quand même, je me vois pas trop baiser avec Ringo, déjà en l’embrassant je trouvais que je passais vachement pour un pédophile, donc maintenant on passe d’un degré à un autre, et de pédophile à extra-pédophile …non je déconne, ça me tente bien de lui coacher le petit vagin, mais ... je sais pas. « t’en a vraiment envie ? » Enfaîte ça dépend de si elle insiste vraiment ou pas. Je demande une énième fois, plongeant mon regard dans le siens … Ce qui me dérange vraiment, c’est que je trouve qu’elle mérite vachement mieux que ce qu’elle demande quand même … parce que c'est clair que ce qu'elle demande, c'est plus au moins ce que demande les moches & co pour leur premier rapport, et ceci dans le pire des cas bien sûr ... du coup je sais pas d'où elle vient avec cette idée de baiser rapidement dans le noir juste pour la forme ... peut-être qu'on vient de deux mondes différents ... c'est possible ouais ...  

Spoiler:

Il ne dit plus rien. Rareté incontestable. Je tourne légèrement la tête dans sa direction pour avoir un aperçu de son visage décomposé. Il fait une tête bizarre. Tellement que je pourrais presque en rire si la situation n'était pas aussi sérieuse et importante. Je continue de me triturer les mains en attendant qu'il prenne la parole, sauf qu'il demeure muet. J'essaye de le rassurer. Je ne veux pas d'une première fois cérémonieuse, mais plutôt quelque chose de simple et normal. Il ne faudrait surtout pas qu'il se sente sous pression parce que c'est un épisode théoriquement important de ma vie. Ca n'a pas besoin de l'être de son côté. Un nouveau silence suit mes paroles. Chez certaines personnes il pourrait être considéré comme pesant, mais je ne suis pas véritablement sensible à la gêne générale que peut provoquer mes révélations. Moi je m'en fous. Lui un peu moins puisque le crétin qui sommeille en Jan lance une vanne. Je ne souris pas évidemment, mais je ne fais pas non plus une mine offusquée ou excédée. Pas le moindre soupire s'échappe de mes lèvres, à la place je reste complètement placide et immobile. Ce qu'il peut être con à me parler d'éjaculation précoce en pareil moment. C'est stupide de dire ça, parce qu'en plus c'est bien l'un des arguments qui m'a poussé à le choisir lui et pas un autre. Jan est expérimenté. Quitte à le faire une seule fois, autant que ce soit le moins pathétique possible. Un garçon de mon âge ne m'aurait pas pris en considération. Un que je ne connais pas du tout m'aurait intimidée et enfin un que je connais trop bien m'aurait embarrassée. Ca ne lui dit trop rien. Je fais ma petite moue d'enfant capricieuse qui n'obtient pas ce qu'elle veut, tout en fixant mes ongles. Il est chiant. J'y pense depuis un petit moment et j'ai l'impression qu'il vient gâcher tous mes plans. A vrai dire, j'envisageais cette option avant même de faire mon entrée sur l'échiquier. Prima Luce constituait le lieu idéal pour me débarrasser de ma virginité. Je n'y tiens pas particulièrement. Même pas du tout, j'ai l'impression qu'elle est fausse. En venant ici, je pensais pouvoir trouver un homme prêt à me baiser. Sauf que je ne pensais pas que ce se serait passé ainsi. Ce gars là n'aurait pas dû savoir que j'étais vierge. Il aurait tout de suite eu moins de principes et de récalcitrances à coucher avec moi. « Pourquoi ? » je souffle tout doucement en continuant de fixer mes mains dans une attention exacerbée. J'ai du mal à le comprendre. Je suis sûre que certains aimeraient être à sa place. Ils se sentiraient flattés et ne se poseraient pas autant de questions chiantes. Il parle de faire les choses correctement et continue d'émettre des réserves qui me font tirer la gueule. « Tu veux m'emmener au bal de fin d'année avant ? Louer une chambre dans un hôtel ibis ? » je lâche d'une voix presque méprisante. Ce qu'il peut être con parfois. Il le sent que tout est foutu maintenant que j'ai prononcé ce voeux ? S'il ne le fait pas, ce sera bien pire que s'il le fait. Une fois que les images de notre discussion auront été diffusées à la télévision, qu'il sera devenu évident que je veux perdre cette virginité que Jan n'a pas été capable de prendre, il semble évident que je recevrais un nombre incalculable de propositions douteuses de la part de types hyper chelous. Des lettres, des mails... Je ne pourrais même plus sortir de chez-moi le temps que les médias cessent de s'intéresser aux candidats de cette saison de Prima Luce. Est-ce qu'il s'en rend compte que je me retrouve complètement piégée à présent ? Je commence à paniquer. Mes mains se sont mises à trembloter légèrement et je ferme les poings en espérant faire cesser ces spasmes involontaires. La voix de Jan s'élève pour me demander si c'est vraiment ce que je veux. Je plante mes deux grands yeux dans les siens. Les mêmes que lorsqu'il n'était question que d'une suite, mais avec un peu plus de conviction. Oui. Non. Je ne sais pas. « Oui. » j'assure fermement même si ses propres réticences commencent à me faire douter. Je lui en veux d'être un type assez bien pour s'assurer de toutes ces choses. Ca aurait été plus simple s'il m'avait prise à l'instant où je lui avais soumis mon idée sans me laisser le temps d'y réfléchir. « C'est important pour moi. » je glisse tout doucement dans un haussement d'épaules. Je n'attends pas de lui qu'il me comprenne, mais plutôt qu'il agisse avec une pointe d'égoïsme. « J'ai besoin de savoir Jan. » j'insiste en mettant l'accent sur son prénom, tout en continuant de le harceler du regard avec mes deux prunelles énervantes et persuasives. « Je n'ai fréquenté que des écoles de filles. Je ne sors jamais, je ne connais personne et j'ai pas envie de chercher un mec. » Je me mordille la lèvre sans trop savoir quoi lui dire de plus. C'est compliqué.

Elle m’affiche sa petite moue capricieuse, la mine pourrie en plus ce qui commence à m’influencer, et gravement on va dire. Je pensais pas que ça allait dériver comme ça, dans un sérieux qui devient dangereux. J’ai l’impression que je suis devant la décision de ma vie, entre la vie et la mort. Si je refuse, je sais pas ce qu’elle risque, ni ce que je risque, mais en même temps je veux pas prendre le risque de risquer. Ça devient trop compliqué bordel … Elle a des mimiques faciales intéressantes la peste, d’autant plus qu’elle sait bien les utiliser pour m’amadouer en silence. La preuve je suis dans le grand doute maintenant, dans un trou où je sais plus quoi faire. Y’a deux minutes j’étais serein et convaincu de mes idées, de ma prise de position que je trouvais juste et correct, mais là non, ou du moins plus vraiment. Je lui explique, j’essaye de lui faire comprendre, de lui vendre mes idées, mais je vois bien que ça l'a fait chier, comme je m’en doutais d’ailleurs, et ça lui plait pas vraiment parce que c’est clair que c’est pas ce qu’elle cherchait la petite, mais bon j’estime que c’est moi qui est dans le juste. Sauf que j’imagine que non, elle a décidé d’être têtue ce matin, et je vois qu’elle s’est déjà mise l’idée de baiser dans sa tête, preuve qu’elle y avait mûrement réfléchi, planifié même, et que ce n’est nullement un coup de tête ou une petite envie passagère comme je le pensais. Mais genre là elle se cramponne à son caprice et moi ça me dérange, parce que non seulement elle vient de me piéger, mais elle vient aussi de se piéger en m'avouant ce qui se profilait dans sa tête, ce qui me piège aussi pour le coup. Gros cercle vicieux ... Même son ‘pourquoi’ si mollement posé je ne lui trouve pas de réponse. Ou peut-être si … une toute petite et toute simple… « tout simplement parce que c’est censé venir tout seul… comme ça … » j'essaye de m'improviser traducteur des désirs et des tendances vagin mais putain je sais pas comment le lui expliquer … Dur de parler avec une analphabète des relations humaines franchement … Non mais j'y peux rien moi, c'est elle qui devait pas s’amuser à plomber tout le monde avec son caractère proche de la merde marron pendant son enfance … Maintenant je fais comment pour lui expliquer les rudiments ? Parce que je vois que même les bases d’une relation elle ne les connait que d'usage phonétique quotidien je crois … Une simple culture générale, ou bien dans un film qu’elle a vu avec ses poupées déposés devant la télé pour qu’elle se sente un minimum accompagnée. C’est dur de lui expliquer quelque chose qui doit se faire naturellement ... Genre je dois vraiment  éprouver l’envie de la prendre, et vis versa parce que là dans un sens c’est pas faisable, et c’est pas possible ce qu’elle me lâche … Je suis pas un bar à pute, et elle peut pas commander une bite dans l’immédiat en appuyant sur le 1 pour qu’on la lui serve deux minutes plus tard sur un plateau d’argent ... non faut que ça vienne tout seul, et non pas qu’elle en fasse le vœu de cette manière … Et sa petite phrase décorée avec de l’arrogance prouve qu’elle n’en sait absolument rien. Non mais franchement elle est teubée celle-là, elle ne jauge pas les paroles qu’elle lâche, mais au moins ça a le mérite d’être largement mieux que venir directement demander un pass pour le paradis interdit.  La connerie est humaine, Ringo en est une donc bon. « Tu réagis sous le coup de la précipitation Ringo… Tu sous-estimes trop le moment ma p'tite… » Elle veut me faire croire qu’elle s’en fout ? Eh bah je la croirais jamais. D'habitude c'est stressant, voir angoissant pour une fille de son âge, donc sa petite carcasse de zéro émotive ne me fera pas gober son soit-disant désir 'normal', ni gommer ses sentiments intérieurs. A moins qu'elle soit un monstre. Merde. C’est pas quelque chose qu’on prend à la légère bon sang, parce que c’est typiquement le point de départ d’une suite logique qui peut s’avérer douloureuse si la première fois est bâclée … Elle, elle veut en finir avec les choses rapidement, mais c’est pas vraiment le mode opératoire à adopter. C'est pas l'idéal pour elle. Je suis flatté qu’elle m’offre sa virginité, et même si elle a vraiment l’air de s’en branler, dans ma guilde des romantiques amoureux, ça a de la valeur ce truc … Du coup j’ai peur qu’elle veuille baiser par soucis de précipitation, parce que dans son envie de faire les choses rapidement, elle risque de se taper des années entières à ne point aimer le sexe tout simplement parce que sa première fois a été une connerie. J'ai peur pour elle vu qu'elle risque d’éprouver un fort dégoût pour plus tard au cas où elle venait à avoir des remords, et c’est ce qui m’emmerde enfaîte. En plus ces yeux sont lourds, genre elle en rajoute avec son regard qui me tue, et son oui pesant me hache les jambes, mais me rassure en même temps. Elle insiste même, me justifiant son désir de forniquer par une suite d’arguments logiques qu’elle me lâche… Genre elle n’a connu que des meufs … je suis surpris qu'elle ne soit pas devenu lesbienne, dans un autre moment j'aurais applaudis pour l'agacer. Et puis je l'avoue mais là elle vient de m’achever avec ses arguments … Elle est trop forte putain, et moi je ne peux que me rendre compte à quel point je suis faible … J’arrête de la regarder pour virer mes yeux vers un autre point à fixer pour réfléchir un instant. Elle veut découvrir la petite c’est ça ? L’idée me fait sourire un instant, un court instant, avant de la retrouver du regard. Il est quand même vachement bien trouvé ce petit argument de brebis ... Non mais elle est trop forte, pour une newbie bien sûr. « bon bah si tu veux vraiment … eh bien je vois pas comment ni pourquoi je pourrais repousser ton désir … » j’ai vraiment essayé de la convaincre et de la persuader, donc je lave mes mains de toutes responsabilités. Et faut que je commence à alléger le ton parce que ça devient quand même tendu tout ça… mais chez moi c'est naturel ce truc, je suis trop bon pour gérer les situations « Alors tu l’veux maintenant ton fichier pdf sur le sexe ou bien … genre ce soir ? » C’est au choix hein, mais c'est à elle de voir ...

Elle est toute pourrie sa réponse. Comme quoi c'est le genre de choses qui arrivent toute seule, c'est super con de penser ça. Bien sûr que ça se planifie. Dès l'instant où on se sent prêt à passer à l'acte, on a en quelque sorte prévu la chose. Qu'il ne vienne pas me dire qu'à mon âge, le préservatif qu'il devait conserver avec précaution dans son portefeuille, il ne l'aurait pas dégainer dès lors qu'une fille aurait accepté d'écarter les cuisses. C'est un peu ce que j'attends avec lui. C'est quand qu'il se met en mode open ? Il est chiant à faire durer de cette façon le moment qui précède l'instant où il me prendra. Parce que ça va arriver. Je le sais. Je suis sûre que lui aussi se doute que je ne lâcherais pas l'affaire aussi facilement. Ne serait-ce qu'à cause de ma fierté maladive. Maintenant que je me suis mise quelque chose en tête, m'en débarrasser est quasiment impossible. Je fonce tout droit sans m'interroger sur toutes ces questions relou. Je dévis pas. Je ne sais pas ce qu'il essaye de faire, mais je ne changerais pas d'avis aussi simplement. Pourquoi il n'a pas refusé dès que je lui ai demandé qu'on baise tous les deux ? J'aurais pu m'en sortir si facilement... Un ricanement, un soupire hypocrite pour le faire passer pour le pire des idiots capable de penser que je peux exiger ce genre de choses et on serait passé à autre chose. Mais non. Il a hésité. Je crois qu'il est à la fois dégouté, outré et tenté par ma proposition. Le gars il est pas clair dans ses sentiments. Après c'est moi qui passe pour une folle. Je le suis certainement, mais j'aurais pu faire illusion s'il avait daigné prendre position dès le début et garder un semblant de dignité. Il m'énerve à se la jouer monsieur moral. Il comprend que dalle, la preuve en est qu'il m'accuse d'agir dans la précipitation. « Tu te souviens de ce que je t'avais dit ? Je suis vierge, mais je ne le suis pas. » En fait, je ne sais même pas pourquoi j'essaye d'apporter des explications à travers cette information, parce qu'il n'y avait déjà rien capté la première fois. Je souffle. Ca commence à m'agacer de devoir me justifier pour quelque chose dont il ne saisira jamais tout à fait le sens. C'est complexe. « Tu n'as jamais tellement désiré une chose qu'au final tu t'es convaincu que ça s'était déroulé ? » je lui glisse dans un chuchotement bruyant. Genre c'est un secret, quelque chose que je ne peux pas révéler à voix haute, mais de toute façon il est vain de penser que les micros ne capteront pas mes paroles parce que je me mets à murmurer. Du coup j'ai visé l'entre-deux de façon à ce qu'il m'entende, mais qu'il comprenne qu'on arrive sur un sujet sur lequel je ne préfère pas m'attarder. Je ne pense pas sous-estimer ce moment. Mon partenaire ne sera jamais le bon, quoi que je fasse. J'aurais sûrement mal, ce sera bizarre, pas forcément très agréable. On dit toujours que c'est à partir de la seconde fois que la vraie vie sexuelle débute. La première du coup, c'est un peu pour la forme, non ? C'est une étape à franchir inévitablement, mais qui mériterait presque d'être oubliée au profit de la suite. J'aligne les arguments pour le faire flancher. C'est presque un défi de parvenir à coucher avec Jan, qui l'aurait cru. Il craque, finissant par accepter. Vraiment ? Sur le coup je suis si surprise que je lui lance même un coup d'oeil inquisiteur pour vérifier qu'il n'essaye pas de m'embobiner d'une quelconque manière. Je plisse les yeux, ne descelle rien de douteux chez Jan. Je suis tellement compliquée que même lorsqu'il se décide enfin à aller dans mon sens je suis méfiante et je trouve ça étrange. C'est bizarre, mais en attendant il me met face à une question qui requiert toute mon attention. Soir ou matin ? Qu'est-ce que j'en sais moi. Je fronce les sourcils sous la concentration comme une petite fille et laisse ma petite moue hésitante déformer mes lèvres pendant que je réfléchis. « Je sais pas. C'est quoi le mieux ? » je le questionne naïvement. Comment je pourrais savoir si le sexe est meilleur avant de se coucher ou quand on vient de se réveiller. Je crois qu'il est assez claire que j'ai pas eu l'occasion de tester pour comparer. Je me hisse complètement à la surface du lit et m'approche jusqu'à me laisser tomber à côté de lui. Les jambes et les bras légèrement écartés, j'adopte la position étoile mer. Sexy. Alors là, il va avoir du mal à me résister, c'est sûr... J'ai presque envie de me marrer en essayant de visualiser la scène ô combien pathétique que je dois être en train d'exécuter sous ses yeux. Ca va être dure. Plutôt au sens figuré que propre, visiblement. J'aurais bien aimé être le genre de fille capable de se mettre à le chevaucher immédiatement, sans que ça puisse sembler maladroit. A la place je patiente. Mais il a raison, c'est un peu bizarre comme situation quand même. Je lui lance un regard équivoque. Qu'est-ce qu'il attend ? Vas-y mes yeux essayent de lui ordonner en tentant de lui faire passer un message. Qu'il enclenche les choses. Qu'il bouge pour que son naturel déconcertant déteigne sur moi.

Elle est grave chiante, mais genre à un degré pas possible. Et têtue en plus. Non mais j’espérais vraiment qu’elle se rétracte et m’annonce avec sa voix fuyante qu’elle n’était pas normale. Ça m’aurait vraiment arrangé, ça me soulagerait même, et m’enlèverait un gros poids … Qu’elle me fasse une blague, allez !! Genre … Haha crétin je t’ai eu !! T’es qu’une truffe asphyxiée du cerveau … ou bien t’es grave dérangé pour penser que je me proposerais à toi de cette manière … Jan tu me déçois mon beau, ton mythe s’effondre, je pensais que tu valais bien plus qu’un ‘homme’ … non mais ça m’aurait soulagé d’entendre ça … sauf que non, son visage se crispe au fur et à mesure que je lui parle, preuve que ça l’emmerde, que j’aurais beau parlé elle restera fidèle à son envie primaire qu’est de baiser avec sa Majesté Jan le magnifique. Ok je comprends une telle envie de partir à la rencontre des cellules de mon corps, mais quand même avec Ringo c’est trop compliqué que je sais pas comment ça va être, ni qu’est ce que cela va donner. Genre j’ai jamais pensé un jour la prendre par derrière, je l’ai trop taquiné la petite que je me suis habitué à ne pas penser à la sauter, pour son propre bien je dirais, et pour qu’elle se place gentiment dans la case ‘’amie’’, mais non … elle veut découvrir le paradis du batifolage … Je me dis que même si l’envie est bien présente, fallait, pour le bien de tout le monde, que je la ramasse à coup de râteau interplanétaire … mais je sais pas, y’avait peut-être une partie de mon cerveau qui désirait Ringo et voulait la voir dans des positions peu compatibles avec sa réelle nature, qui sait. Je refuse jamais des parties de jambes en l’air, mais là, faut bien le préciser, c’était compliqué à accepter d’office. En plus elle me rappelle l’affreuse équation linguistique à douze inconnus que j’avais carrément laissé tomber … genre vierge et pas vierge en même temps. Qu’est ce que j’en ai à branler franchement ? Elle a encore son hymen ? Qu’elle dise oui/non et basta. Est-ce que ça a un lien avec son secret ? Qu’elle se taise et je comprendrais. « Genre t’as fais un rêve obsédants ? » je ricane comme à mon humble habitude …  Je me l’imagine trop avec un bras enfoncé dans son vagin entrain de s’imaginer des choses… ça existe vraiment cette connerie, mais c’est pas normal, pas du tout même. Bon je finis par accepter, parce que, vu sous un autre angle, elle me demande juste de la planter avec ma racine, donc j’essaye de m’auto-rassurer en pensant que ça n’a rien de bien alarmant. Un rapport parmi tant d’autres. Le seul truc différent c’est sa petite tête que je m’imagine pas voir entrain de la pénétrer … me faut une cagoule ou un sac en plastique parce que c’est pas possible autrement. Ou bien j’essaye de faire comme si je me branlais, mais avec un vagin cette fois à la place d’une main, et pour m’exciter je peux m’imaginer entrain de baiser Hina pour terminer rapidement le truc. Ou bien j’essaye de faire comme si je baisais Ringo, pour de vrai, ce qui est, en quelque sorte excitant aussi, et pour éprouver encore plus de plaisir, je peux lui demander de faire comme si j’étais son prof de math qui vient lui donner des cours. C’est l’un des arguments qui me pousse actuellement à faire prof, privé bien sûr, pas en classe … chaud de forniquer en classe. Bon matin ou soir ? Selon mes théories et mon expérience, le soir c’est mieux, mais disons que … je suis pressé d’en finir aussi … « le mieux c’est … bah maintenant ! » Ouais le mieux c’est que ça soit le plus tôt possible, car si on reporte à ce soir, je risque de changer d’avis … Je suis d’un regard neutre sa petite évolution, sentant légèrement une petite chaleur au niveau du bassin, mais finalement elle atterrit sur le côté en position étoile de mer… genre la chute quoi … Et c’est tout ? Euh … Elle est sérieuse là ? … Ok. Elle sais pas venir directement vers moi,  à quatre pates et me mordre la lèvre inférieure comme une chienne ? Elle sait pas faire ça la Ringo ? Parce que ça m’aurait bien emballé, et ça m’aurait encouragé à être plus appliqué dans ma tâche, sauf que non, elle préfère attendre que je fasse tout … « je sais pas où t’as vu cette position ? Sur Gulli peut-être ? » Et les regards en plus, genre démerde toi mais fais moi rêver … je m’en fous j’ai fais appel à toi donc fais ta magie et laisse la faire … Sauf que faudrait peut-être lui dire qu’un rapport, ça va pas dans un sens unique, et que ça demande la participation des deux acteurs, sinon ça serait un viol … ou pas vraiment non … Même dans un viol la victime est dans le feu de l'action vu qu’elle se débat, sauf qu’entrain de se débattre, elle ne fait qu’exciter encore plus son violeur… simple réflexion personnel dois-je dire. Donc ouais son attitude est à bannir, mais elle a de la chance que j’ai été amené à faire avec des cas de femmes allongés qui sont soit trop maladroite soit pas très confiante pour commencer le bal… Je soulève la couette un instant pour la recouvrir et l’inviter à s’y enfoncer encore plus. En position assise, mon regard doux ultra profond toujours plongé dans le siens, je passe une main sur son cou, visitant ainsi avec des caresses sensuelles ses épaules comme si je tentais de la détendre et l’ouvrir à l’acte, touchant ses cheveux soigneux au passage, laissant ma main faire connaissance avec le morceau que je vais baiser tout en la chauffant, histoire de la préparer au mieux … Je fais bouillir la casserole ouais. Je suis l’as des préliminaires enfaîte et elle s’en rendra compte bientôt, quand elle verra que ça prendra du temps, et qu’elle sera très excitée, voir trop avant même de recevoir sa piqure …  « bon tu sais à quoi ressemble une bite, pas besoin de te lire le manuel d’utilisation ? » Le fameux how to use … J’affiche un sourire moqueur … Non mais c’est pas moi le newbie du sexe, moi je sais m’servir d’un vagin, et c’est elle qui m’a l’air d’avoir zéro connaissance sur un univers qui semble la dépasser. Du coup je trouve con, mais légitime aussi de lui demander si elle sait comment fonctionne une bite haha … Enfaîte la bite c’est ce qu’il y’a de plus simple … normal quoi, c’est plutôt le vagin qui est plus compliqué à décortiquer. Si on est pas un pro, on risque parfois de se tromper de trou. Y’a même une chanson sur ça. J’avais pitié pour le mec, avant de me rendre compte que ce n’était qu’un clip. Je poursuis mes caresses, affichant une mine sérieuse avant de poursuivre. « Ah et faut que tu me suces … pour que ça glisse bien tu vois … » Elle doit être nouvelle dans le club, donc il est facile de l’embobiner avec un truc comme ça expliqué soi-disant logiquement…J’ai toujours rêvé de lâcher ça à une pudique ou bien à une noob. Maintenant c'est fait. J’abandonne ma mine sérieuse et ma petite théâtralisation dramatique et je pousse un rire … « non mais je déconne … » Qu’elle se rassure, c’était mon humour de merde. Je continue à la détendre, mais je m’arrête brusquement. Bon je crois qu’elle est assez rodée, ou du moins j’ai une bonne base sur laquelle commencer. Après, je travaillerais à développer ses sentiments pour l’extasier et lui donner ce qu’elle veut, voir même plus ce qu’elle ne commande… J’ai dit que je faisais les choses correctement moi, c’est plus fort que moi donc qu’elle tente pas de précipiter les choses. Cuisiner 15 étoiles, je fais pas bouillir une casserole en deux minutes. Et quand bien même elle essaierait de raccourcir le truc, elle risque de ne pas savoir comment, puisqu'il semble que je sois le seul moteur, et que sans moi, elle n’arriverait à rien. J’abandonne ma position assise pour m’enfoncer un peu plus sous la couette. Je m’approche dangereusement de son corps, l’enlaçant avec mon bras tatoué et je dépose finalement mes lèvres sur son cou, puis sur ses babines pulpeuses afin de lui prodiguer un premier baiser fougueux et ampli d’ardeur … Je lui donne une pleine vue sur mon torse, et je laisse mon autre main endiablée parcourir sa poitrine vêtue histoire de m’initier un peu à ce corps miniaturisé, que je commence d’ailleurs à plutôt bien apprécier. Je prends soin de mitrailler son coup avec une série successive de baisers rapides, creux, parfois sourire aux lèvres, avant de repasser sur ses lèvres que j’exploite ardemment, ne me posant plus trop de question sur ses maladresses que je tente de combler au fur et à mesure que je gère ce petit corps très bouillant …

Il m'énerve à ne pas comprendre ce que j'essaye de lui dire à propos de mon actuelle expérience sexuelle. C'est important au stade où on en est et en vu de ce qu'il risque de se passer, mais il préfère me servir son sourire crétin. Il ne cherche même plus à essayer de décrypter mes paroles. Limite, il s'en fout. Je suis presque vexée par ce manque d'intérêt flagrant à propos de ma virginité. Il ricane, j'ai envie de lui lancer l'une de mes chaussures à la figure pour virer son air moqueur. Des rêves j'en fais. Obsédant, parfois. Avec lui dans le premier rôle, jamais. Je lui offre l'occasion de me déflorer et il se croit déjà star de toutes mes nuits. Crétin. Ca m'agace qu'il tourne la chose à la rigolade du coup je fais la gueule. Pendant une minute histoire de marquer le coup et de bien lui faire comprendre qu'il m'a vexé, mais j'ai d'autres choses planifiées que de le faire culpabiliser. Il décide que le meilleur moment reste maintenant. Je lance un coup d'oeil dans sa direction pour acquiescer d'un signe de la tête pour signifier mon accord. En plus il a l'air d'être déjà en tenue adéquate sous la couette. Ou en non tenue plutôt. Je me demande si Jan est le genre de type à dormir tout nu. Je devine par ses bras qui dépassent qu'il n'est pas du genre à s'encombrer d'un haut de pyjamas. Je vire mes chaussures de mon pieds rapidement avant de grimper à la surface du lit pour le rejoindre. Je remarque qu'il me suit des yeux pendant que j'avance à quatre pattes ce qui me fait légèrement flipper sur le coup. Je me laisse tomber à côté de lui et il ose même se plaindre. Je m'apprête à le fusiller du regard, mais entre-temps j'imagine Jan en train de baiser l'étoile de mer rose de Bob l'éponge. Etrange vision. Je pouffe un petit peu en me prenant le visage entre les mains mesurant le ridicule de la situation. J'oscille entre lucidité et inconscience. Parfois je réalise que la situation est absurde, la seconde d'après je me laisse porter dans mes convictions qui me poussent à vouloir à tout prix me faire déflorer dans l'immédiat. Il soulève la couette et je me glisse en-dessous tout doucement. Je m'approche, mais pas trop non plus. Je constate que finalement Jan est un adepte des caleçon ce qui m'arrange. Je n'aurais pas à me battre pendant quinze minutes avec mes mains tremblotantes sur la boucle de sa ceinture et je n'aurais pas non plus à affronter tout de suite sa virilité. Je sais que c'est là, je sais à quoi ça ressemble, mais je ne pense jamais aux attributs masculins lorsque je m'imagine un homme nu. Dans ma tête, ils sont un peu comme des poupées Ken eunuque. Je sens sa main venir se poser dans mon cou me provoquant un frisson. Je continue à frémir pendant qu'il poursuit ses caresses le long de mes épaules. Je regarde à droite et à gauche d'un air interrogateur, parce que... Qu'est-ce qu'il fait? J'ai pas demandé un kinésithérapeute, mais plutôt un amant. Mon corps quelque peu recroquevillé sur lui-même réagit sensiblement face à ce contact étranger, dans un premier temps brusquement, puis un peu plus approbateur à mesure que je m'y habitue. Il me regarde intensément, mais pas avec ses yeux de crétins. J'ai l'impression de compter et d'être le centre de toute son attention ce qui me réchauffe le coeur. Je me demande si c'est sincère. Puis finalement on s'en fout, après tout c'est moi la personne qui lui repproche de parfois ne pas être assez hypocrite et de ne pas savoir faire illusion. « Merci, ça ira. » je réponds d'une manière un peu acide lorsqu'il me propose de m'exposer la façon dont on utilise une bite. Je ne suis pas conne non plus. Par contre je le dévisage avec plus de naïveté lorsqu'il m'annonce que je vais devoir le sucer. Parce que je le crois lorsqu'il me le demande. C'est une pratique usuelle, sauf que... Je dois avouer que ça ne me dit que moyennement d'enfoncer sa queue jusqu'au fond de ma gorge tout de suite. Ah. Il déconne. Quel débile. Il bouge. Mais moi je les aime bien ses caresses finalement. Son bras vient à la place m'enlacer et je me sens toute petite sous lui. Je dépose mes paumes sur son bassin pendant que ses lèvres me font frissonner. Il m'embrasse, mais je ne suis pas très réceptive. Ou alors justement trop pour être capable de réagir immédiatement tant je suis troublée. J'essaye de le suivre lorsqu'il quitte à nouveau mon cou pour revenir s'intéresser à ma bouche. Je me sens presque gênée d'être un peu larguée par rapport à ce que je dois faire. Je glisse maladroitement une main entre-nous pour frôler son entre-jambe avant de remonter precipitamment pour se déposer plutôt sous son nombril. Je dépose un baiser sur son menton. Puis un autre sur sa mâchoire et encore un juste en-dessous de son lobe d'oreille. J'innove pas trop, je lui laisse la responsabilité de prendre les grandes initiatives. Je devine le rougissement de mes joues sans difficulté. J'ai chaud d'ailleurs toute habillée sous la couette. On ne vire pas le fringues que pour une raison pratique. Je déboutonne les premiers boutons de ma chemise en jeans pour laisser dévoiler un soutien-gorge qui n'est là que pour la forme tant il n'y a rien à soutenir. Je m'arrête pour le laisser s'occuper de la suite à cause de mes mains fébriles ne possédant plus toute leur dextérité.

Elle fait la gueule mais qu’est ce qu’on peut bien s’en foutre ... dans deux minutes elle sera au treizième ciel avec un nouveau matériel détecté dans son organisme humain. Néanmoins j’espère que ses anticorps ne vont pas niquer ma bite à la détection et à la neutralisation d’un nouvel intrus non reconnus, parce que j'y tiens quand même à mon bijou moi. Je crois que, ou du moins j'imagine que y’a déjà eu des lymphocytes B très violents de certaines filles trop vierges pour exister sur cette planète, qui ont bousillé les queues respectifs des mecs qui voulaient les prendre, du moins je crois que c'est possible un truc pareil. Ringo doit en autre une avec sa virginité que même Einstein n’arriverait à résoudre. Vierge et pas vierge, voilà l’un des trente mystères à faire passer à la télé … Du coup ce qu’elle a au fond du vagin on s’en branle, ça va disparaître dans pas longtemps donc qu’elle vire sa moue pourrie. Elle s’enfonce au fond du lit, réduisant l’écart et la distance légèrement. Je sens qu’elle est sensible à mes petites caresses, le contraire m’aurait poussé à prendre ma bite à mon cou et me barrer d’ici, car elle serait définitivement un monstre. Faudrait lui proposer des rôles pour du frisson, avec à l’intérieur du sexe, ce genre de scène hard dans des baignoires ou dans des lits douteux, parce qu'elle va grave gérer, j'en suis quasi sûr. Je finis par arrêter mes caresses au niveau de son cou, et je réduis l’écart jusqu'à l’engloutir sous ma morphologie. Je commence mes tests avec des baisers rapides sur le coup, puis sur ses lèvres histoire de voir un peu où elle se situe niveau comportement sexuel, et là je me rends compte qu’elle est encore au niveau A1 la petite. Genre aucune connaissance, ou du moins une gêne qui l’empêche de suivre la cadence que je viens d’imposer. Même sa main qui se voulait tentaculaire au départ fini maladroitement par échouer sur mon nombril, après avoir hésité à prolonger le voyage vers le dessus de mon caleçon. Mais je vais pas la sanctionner là-dessus, ça doit être tout nouveau pour elle, et ça me rappelle ma première nuit avec Hina ici. C’est drôle mais j’ai l’impression de n’être tombé que sur des bleues. Mais maintenant la petite demoiselle va monter en grade, du moins je l’espère … Elle commence à déboutonner sa chemise en jean, me donnant ainsi un léger aperçu sur ce qui se dissimulait à l’intérieur, et j’y glisse une main pour câliner ce qu’il y’a à câliner, ou du moins on essaye même si le plus intéressant se trouve un peu plus bas. Je m’occupe de ses derniers boutons, puis de son soutien gorge aussi par la même occasion que j’ôte et balance magistralement hors du lit, sourire aux lèvre, pour que je sente ainsi le contact bouillant de sa poitrine sur mon torse. Ses baisers successifs sur ma mâchoire, d’autre sur mon menton et au dessus de mon oreille me prodigue un léger plaisir, que je déverse sur elle dans des caresses visant cette fois-ci les parties au sud qui se trouve sous sa ceinture, ambitionnant de retrouver rapidement l’accès à son jardin secret. Je parcoure le long cheminement de ses hanches, et je déboutonne avec une précision chirurgicale le bouton de son jean pour ôter ce connard de pantalon encombrant, sauf qu’il s’agrippe à ses hanches ce bout de tissu à la con, et je me vois forcé de casser le lien qu’avait formé mes lèvres et ma langue avec les siennes pour me relever et faire glisser un peu plus son jean trop serré, ou du moins je crois qu’ils le deviennent tous dans des moments et des températures ardentes pareilles. Je coulisse ma main à l’intérieur de sa petite culotte, cajolant ainsi avec des doigts explorateurs et curieux les différentes parties de son appareil génital. Le néo-vagin par excellence. Perfection, symétrie, propreté … Le vagin stéréotypé dans son emballage, comme on s’amuse à le décrire entre potes … hum ouais on a les potes qu’on a je sais, mais bon. Faut être vraiment chanceux pour le trouver celui-là, et avoir de grands privilèges pour le toucher. Et puis je vais enfin les narguer en leur disant que de mon côté, je l’ai enfin rencontré mon vagin parfait … Je vais enfin compléter mon CV. Je crois que d'ici la fin de cet acte, j'aurais touché à tous les types de de vagins. Me restera peut-être le vagin obèse et poilue, mais celui-là on pourrait s'en passer facilement. Et dommage que je peux pas le prendre en photo, ils me demanderont certainement des preuves les crétins… J’attrape avec mon autres main inoccupé qui vient de voyager de son cou et de ses seins, sa petite mains perdue, échouée sur mon nombril pour la descendre au niveau de mon caleçon. J’ai l’impression de tout faire, mais c’est un rôle dont je me suis habitué à présent. Je commence à ressentir de légères excitations par-ci et par-là, sentant qu’un certain plaisir commence à prendre place, au fur et à mesure que je manœuvre son corps. Je retrouve en parallèle le chemin de ses lèvres, caressant toujours en surface la façade libre et lisse de sa fameuse bonbonnière, tout en réfléchissant à présent à la position que je devrais adopter … Ouais j’ai un cerveau multitâche je sais … Je caresse, j’embrasse et je réfléchis à la position adéquate pour la faire rêver. Le truc c’est que je sais pas ce qu’elle veut … Je suis habitué prendre des femmes dont je connais leurs exigences parfaitement, parce que non je ne baise pas n’importe quoi. Pour Ringo je sais pas ce qu’elle veut, un truc normal si je m'en souviens bien, mais j’aime pas la banalité. L’idéal serait une petite chevauchée, rien de plus simple, elle aura qu’a calibrer ses mouvements en fonction de ses capacité et de son rythme. Un grand huit lui donnera la sensation d’une pénétration plus profonde, même si un nirvana me tente plus mais je doute qu’elle ait la force de serrer ses cuisses pour me présenter la résistance exigée pour que je redouble d’effort et stimuler encore plus son clitoris… non mais elle est encore une néophyte pour ça, ou pas faut voir … y'a toujours des surprises. Enfaîte, tout dépendra de son état, quand le moment sera enfin venu …

J'ai l'impression d'être atrocement maladroite. Je tente une excursion du côté de son caleçon, mais après avoir brièvement eu l'occasion de sentir contre ma paume ce qui se cachait sous le bout de tissus j'abandonne. Je manque clairement d'assurance lorsqu'il s'agit de le toucher. J'angoisse un peu à cette perspective de peur de passer un peu plus pour une débile inexpérimentée, bien que ses caresses à lui se montrent plus agréables qu'effrayantes pour le moment. Même son corps qui s'écrase sur le mien à quelque chose de rassurant, comme s'il me protégeait de toutes les conséquences qui s'agitent d'impatience au-dessus de la couette à l'idée de m'accabler une fois que ce sera terminé. Il finit de virer ma chemise et mon soutien-gorge théâtralement en les envoyant par delà le lit. Je me sers un peu plus contre lui pendant que ses mains suivent le peu de courbes que possède mon corps. Je me compare au reste de ses conquêtes, c'est à dire à la seule que je connaisse, Hinarani. Je me demande si les sensations de Jan sont diamétralement opposées selon qu'il explore sa silhouette digne des mannequins de Victoria Secret ou la mienne toute fragile. Je ressemble à une putain de feuille de papier toute blanche qui pourrait se déchirer au moindre geste un peu trop brutal. Ca a sûrement sa différence. Je crois qu'il était amoureux d'elle, bien que je n'aie jamais rien compris à leurs histoires, alors qu'en deux mois d'aventure il n'a pas même dû suspecté une seconde qu'il me toucherait comme il le fait actuellement. Il quitte mes lèvres alors que je commençais tout juste à m'amuser à le titiller avec ma langue pour s'engouffrer un peu plus sous la couette. Il fait glisser mon jeans le long de mes jambes et je soulève docilement les fesses pour l'aider à s'en débarrasser, me laissant faire comme une poupée. Sa main passe dans ma culotte pour passer sur mon intimité me faisant faire un léger mouvement de recule sous la surprise. Je m'enfonce dans le matelas jusqu'à ce que je ne puisse plus fuir davantage. Ses doigts parcourent mon intimité pendant que je suis prise de vifs frissons dûs à la zone jusque là inexploitée. Je rougis tandis que son autre main glisse de mon cou jusqu'à son ventre pour venir chercher la mienne qui est restée échouée sur place. Il la porte jusqu'à son caleçon que je tâte timidement, frôlant ses cuisses avant de venir m'intéresser à son entre-jambe pendant qu'il revient m'embrasser. J'écarte un peu plus les jambes pour faciliter ses caresses, comme quoi ma position de l'étoile de mer n'était pas si stupide que ça. Ma main se déloge de son caleçon pour remonter jusqu'à nos deux têtes qui se cognent l'une contre l'autre. J'interromps le contacte de nos deux bouches pendant un instant pour me lécher le bout de mes doigts et ma paume. Je dépose un baiser sur son nez et surveille son expression pendant que ma main retourne plus bas pour s'infiltrer dans son caleçon. Je ne sais même pas comment je suis censée m'y prendre passé l'étape lubrifiant. Je dois empoigner sa bite ? Faire des vas et viens en l'attrapant à trois doigts ? Je caresse dans un premier temps avec conviction l'extrémité de sa queue, jusqu'à me raviser en vue de ses réactions. Je laisse tomber le gland manifestement trop sensible pour la flatter à la place dans sa longueur. Après avoir trouvé une façon de faire qui parait satisfaisante à en croire son visage, je regagne ses lèvres timidement en le fixant du coin de l'oeil.

J’ai enfin l’accès à l’intégralité de son corps. Je viens de débloquer tous les stages, me reste plus que le dernier boss à vaincre, c'est-à-dire combler son vagin et je serais enfin libre. Pour le moment, j’attends qu’elle arrive au paroxysme de son attente, c’est ainsi qu’elle vivra le moment avec plus d’effervescence. Je la fait patienter avec mes caresses, mes baisers par-ci et par-là qui se voit tantôt lents, tantôt frénétiques, parfois fougueux, et des fois nonchalants … Mes mains n’arrête pas de resculpter à mainte et mainte reprises son corps que je découvre au fur et à mesure que je manœuvre cette entité de chair qui parait bien plus bandante que d’habitude. Je détache mes lèvres de sa bouche pour jeter mon dévolu sur la chair qui compose sa poitrine, un court instant, avant de revenir une nouvelle fois à la charge de ses lèvres, dans un élan amplie de générosité à la combler d'avantage. Sa main qui caresse en surface mon caleçons me provoque une légère pulsion, dédoublée par une nouvelle sensation de chaleur … J’ai l’impression d’être à présent à 40°, ce qui est fort probable. Mes doigt transpercent de plus en plus ses parois, faisant glisser docilement un doigt à son intérieur, le strict minimum pour la faire bondir une nouvelle fois et ajouter un peu plus de piment à cet acte qui devient volcanique. D’habitude j’en mets deux, mais avec elle je préfère miser sur la douceur et la tranquillité. Et je vois bien qu’avec un doigt, les effets remarqués me font croire que c’est bien assez suffisants pour oser plus profond et plus large, sa rougeur et son excitation en prime. Je retire ma main des lèvres de son appareil pour choper délicatement ses joues et procéder à nouveau à une plongée dans sa bouche, déployant ma langue qui fouette ses parois avec une ardeur qui se voit au départ sage, pour ensuite gagner en vitesse et bestialité. Elle arrête le tout, préférant lubrifier sa main, ainsi que l’extrémité de ses doigts avec sa salive, chose qui me surprend avant de sourire inconsciemment. Je sens le contact de sa main sur mon engin, chose qui me prodigue un surplus de combativité et de vivacité qui se traduise en une dilatation naturelle. Zéro agilité et élasticité à présent. Place à de la résistance. Mon soldat se voit tout d’un coup muni d’une mitraillette, comme s’il venait de monter en grade, devenant ainsi Général des forces de pénétrations et d’infiltrations, structuré plus solidement comme s’il venait de se faire dopé aux stéroïdes, devenant ainsi plus musclé, plus imposant, plus beau et plus volumineux. J'arrête de faire marcher la mécanique de mes mains, oubliant que je devais avant tout lui prodiguer le plaisir qu’elle venait spécialement pour ressentir en ma compagnie, et je me plais à sentir le travail de ses doigts sur mon engin qui lui lévite fièrement, et ce n’est qu’après qu’elle eut franchi une nouvelle fois les barrières de mes lèvres que je me rappelle que j’étais ici pour faire du bénévolat sexuel. Je reprends mes caresses le longs son corps, une main se calant contre l’une de ses joues pour rendre le baiser plus fougueux et profond, l’autre retourne à la zone où la prochaine opération se profile. Je crois qu’elle est assez prête, que la casserole vient de bouillir et qu’elle commence limite à s’évaporer en silence. Je bouge légèrement et je me surprends à la voir me faciliter l’accès à son corps. Je suis sûr que le côté extra-lucide de Ringo vient de disparaître, pour laisser place à une femme en état de transe sexuelle, comme toutes les femmes en général je dirais. Passé un certain stade, elles perdent tous le contrôle d’après ce que j’ai entendu c'est bouleversant. Une femme mariée oublie qu’elle est mariée, une mère oublie que c’est le meilleur pote de son fils qui va la pénétrer, et Ringo oublie que c’est moi, Jan, le valeureux crétin qui l’a taquiné pendant deux siècles et demi qui va la pénétrer aussi. C’est choquant quand même les femmes. Genre si elles veulent arrêter l'acte elles font comment ? Je les plains du coup.Et moi je dis qu’il ne faudrait pas les en vouloir, car elles savent plus trop réagir, après un seuil dépassé. J’emboite son corps miniaturisé, du moins comparé à cette masse de chair, y’a vraiment de quoi dire que c’est un microbe la petite, et je la surplombe, la laissant se cramponnant à mon torse avant de m’enlancer et me serrer farouchement avec ses petits bras tout mignons. Définitivement au dessus d’elle, je la pousse à rester lascivement allongée sur son dos, mes deux bras de part et d’autre de son visage, empoignant légèrement ma machine à produire le plaisir en direction de son bassin, puis en direction de sa partie inférieure pour introduire délicatement le tout. Je caresse sensuellement ses cheveux, frôlant ses lèvres, puis rabattant ma tête sur ses épaules, baisant son cou, je prolonge ma pénétration en ressentant un vif plaisir tout d’un coup. Elle est quand même chanceuse pour commencer avec un grand huit … du coup faudra lui dire que c’est pas toujours comme ça que ça commence, au cas où elle se plairait à croire que s’en est toujours ainsi.  Je multiplie docilement mes va-et-vient successifs, tout en douceur histoire de l’initier progressivement, serrant mes cuisses ce qui a le don d’exciter son clitoris. Je relève ma tête pour retrouver ses yeux et vivre ce grand moment de complicité, l’invitant à faire de même … de légers baisers par-ci et par-là, je sens mon souffle flamboyant percuter sa chair, j’oublie par moment que c’est avec Ringo que je suis entrain de traiter, me plaisant à vivre le moment, poussé par ce désir nouveau à lui faire découvrir ce qu’elle désirait par-dessus-tout acquérir ce matin, c'est-à-dire une nouvelle expérience. Je relève ma tête une nouvelle fois, quittant ses épaules pour retrouver ses yeux, le regard encore plus doux et profond histoire d'ajouter du sel à son état actuel ... J'ai vraiment un regard envoûtant m'a t'on dit ... « Ringo ... » Je souffle sensuellement, frôlant ses lèvres, et là je me dis qu'elle doit être entrain de s'imaginer milles scénarios et révélations du genre ... tu n'imagines pas à quel point je suis bien avec toi ... Ô que c'est bon Ringo j'ai pas envie que ça se termine ou un truc plus précis genre ... Ringo t'es une déesse je suis aux anges... mais enfaîte j'adopte la mine adéquate pour annoncer une problématique, que je théâtralise en grand drame soudain. « J’ai envie d’pisser !! » Je sonde son regard, jaugeant un peu le degré d’angoisse qui doit s’afficher sur sa belle trombine que je trouve affriolante, même dans cet état je la trouve affreusement sexy, me plaisant dans ma connerie très classe que je voulais placer absolument, depuis le temps que je cherchais une conquête de qualité pour la faire … Je suis unique je sais. « nan je déconne … » je lâche dans un souffle, sourire crâneur mais séduisant sur les lèvres, je replonge au fond de son cou, mon torse lourd sur elle, caressant sensuellement sa chevelure chocolatée pour la rassurer. Eh oui même dans des moments flamboyants pareils j’éprouve le besoin de taper une petite vanne pour rire. Ça me permet de me détendre, et gérer aussi par la même occasion. Je reprends mon attitude virile et protectrice, et frénésie oblige. Qui dure un court instant, et je lui souffle, feu aux lèvres, lui mordant avec sensualité le lobe d’oreille droit … « tu vois, finalement, ce n’est pas si compliqué comme tu le crois … » Ouais j'imagine que dans son ignorance, elle s'imaginait un tas de chose compliqué à appliquer. J'espère qu'elle est rassurée à ce stade. Je me dis aussi qu'elle doit trouver ça galvanisant, embrasant et exaltant, éprouvant peut-être, douloureux aussi et lancinant … un grand mélange quoi … que je serais d’ailleurs incapable de ressentir puisque ce n’est nullement une première pour moi …

Il touche mes seins alors qu'il ne m'a même pas fait rire. C'est vrai ça, j'avais décidé que pour en arriver là il devrait réaliser un exploit digne des douze travaux d'Hercule en une seule étape, pourtant ses lèvres s'appliquent sur ma poitrine me prodiguant plusieurs frissons. Je ne me plains pas, bien au contraire je me cambre juste assez pour lui offrir un peu plus de peau à embrasser. Je m'adapte à ses caresses instinctivement sans même en avoir réellement conscience. Mon corps réagit pendant que mon esprit se ferme peu à peu pour se focaliser davantage sur mes sensations que sur les questions qui se bousculent dans ma tête à propos de la suite. Je bouge sensiblement du bassin sous l'effet de l'excitation qui me gagne à mesure que sa main s'évertue à me combler. Je trésaille légèrement en sentant son doigt s'aventurer en mon intérieur, là où mes capteurs sensorielles n'avaient jamais rien eu à justement capter. Les pauvres, ils me feraient presque de la peine à s'affoler face à ce nouveau contact sans savoir où donner de la tête ni où se concentrer. Il retire sa main de mon intimité me laissant toute pantoise, tandis qu'il attrape mes joues. J'ai l'impression que mon vagin est incandescent. C'est étrange de réaliser à quel point il peut s'imposer dans pareil moment, alors que le reste du temps j'ai tendance à oublier cette partie de mon corps. J'ai l'impression d'avoir tout particulièrement chaud à ce niveau de mon anatomie qui m'apparaît comme plus à l'étroite que d'habitude. Il m'embrasse plus brutalement et je remonte l'une de mes main pour m'agripper à sa nuque. La seconde suit de peu lorsque ma curiosité n'est plus assez satisfaite par mes excursions à travers le tissu de son caleçon. Je suis une vraie néophyte en matière de sexe, n'ayant pas même connu de partenaire pour m'arrêter au stade des préliminaires, mais je sais que tout est question de lubrifiant. J'opte pour ma salive faute de savoir s'il existe mieux, avant de retourner me saisir de son engin avec ma main humide. Je glisse sur sa surface avec maladresses, le temps que mes doigts s'habituent à la forme nouvelle qu'ils découvrent. Jan cesse tout mouvement et je l'observe un brin interrogative. Je ne sais pas pourquoi il s'arrête. Je m'y prends mal ? C'est même un peu frustrant de ne plus le sentir bouger pour me caresser ou m'embrasser. Je fixe son visage pour tenter de jauger ce qu'il ressent, mais je me confronte à sa mine placide. Je peux seulement deviner son plaisir à travers les réactions de sa queue qui m'incitent à poursuivre mes vas et viens. Elle se sculpte et se transforme dans ma main, gagnant en dureté et en longueur. Je l'embrasse tout doucement pour le réveiller et il ne manque pas de me répondre aussitôt en laissant ses doigts traîner le long de ma silhouette et en réagissant à mon baiser. Mon corps se mouvoit tout seul pour le suivre, m'adaptant à la nouvelle position qu'il impose. J'enroule mes bras autour de lui, m'agrippant fermement à son dos, écartant assez les cuisses pour qu'il puisse nicher son bassin contre le mien. Je frisonne en sentant son érection contre mon intimité, pendant qu'il s'affaire à me caresser et à me frôler un peu plus haut. Il s'enfonce en moi, me faisant resserrer mon étreinte pendant que je ferme les yeux nerveusement. Je me contracte un peu et ressens une brève douleur qui me fait me cramponner encore plus à son dos pendant qu'il prolonge sa pénétration. Je ne me décrispe pas tout suite, laissant passer plusieurs va et viens avant de parvenir à me détendre tant bien que mal. J'ouvre les paupières et croise son regard qui diffuse une chaleur agréable dans mon ventre. J'ai du mal à considérer que le grand type aux yeux capables de m'embraser est le même que celui qui me rends folle d'agacement en temps normal. Je me sens complice avec lui et je me demande si après coup il en sera de même avec Jan dans une situation moins intime. Il dépose quelques baisers dans mon cou et sur mes épaules, pendant que je continue de caresser tout doucement son dos qui bouge lentement au rythme de son bassin. Il relève la tête pour me lancer un nouveau regard qui me réchauffe. Je capte à nouveau une sensation de plaisir lorsqu'il souffle mon prénom dans mon bas ventre. Je l'observe doucement jusqu'à ce qu'il m'annonce son problème qui me fait écarquiller mes deux prunelles. Mon coeur manque à battement et j'angoisse clairement dans ses bras. Il ne va pas me pisser dessus quand même ? Ou pire, à l'intérieur de moi, c'est super crade. Je ne savais même pas que c'était possible. Je panique grave, jusqu'à ce qu'il me lâche avec son sourire de crétin qu'il déconne. Il a beau replonger dans mon cou et me caresser avec une sensualité qui attise mon désir, je ne peux pas m'empêcher de planter mes ongles dans sa peau. Infime vengeance pour sa connerie congénitale, sachant que je ne peux pas frapper son torse pour le repousser parce que je ne suis pas encore prête à faire cesser ses vas et viens. Ils deviennent agréables. J'ai encore un peu mal et j'ai l'impression que son engin est en train de destructurer tout mon intérieur tant la grosseur me gêne, mais le frottement tend à devenir plaisant. Je me sens grisée par ces nouvelles sensations et je gémis presque imperceptiblement lorsqu'il prend la parole. Qu'est-ce qu'il a à parler comme ça ? Je peine à aligner deux pensées cohérentes tant ça se bouscule dans ma tête et il s'amuse à me poser des questions.« Oui. » je réponds tout simplement pour le faire taire. J'avais beau être convaincue que je voulais passer à l'acte, j'étais persuadée de ne pas parvenir à arriver aussi loin. Je pensais que la pénétration serait plus difficile ou l'excitation, tant de son côté que du mien, moins évidente à obtenir. Ses mouvements agréables et diffus deviennent un peu plus enivrant. Il s'enfonce une nouvelle fois et je suis prise d'un plus vif plaisir. Plus concret, plus jouissant. « Arrête toi. » je réclame brutalement presque paniquée lorsque je me sens un peu plus m'échapper lors du mouvement qui suit à travers une sensation trop forte à mon goût.

Je dessine de grands huit dans son fort intérieur, ma virilité qui touche et exploite des recoins jusqu'à là inexplorés par la jeune femme. Je suis clairement rattaché à ce désir de la combler d’avantage, car il n’existera qu’un seul moment ou je pourrais en profiter ainsi, et c’est celui-là. Passé cet instant, je retrouverais mes activités quotidiennes de toujours, donc autant en profiter  dois-je dire, et la faire profiter aussi. Je noue une certaine complicité qui se solidifie au fur et à mesure que l’acte se déroule, ne cessant mon travail laborieux sur l’intégralité de son corps, surtout ses épaules et son cou, ainsi que ses babines dont lesquelles j’essaye de graver mon empreinte. Je vois qu’elle s’y plait, ce qui m’encourage d’avantage à faire prolonger le moment. J’essaye des fois de retrouver ses prunelles, de caresser ses cheveux pour la rassurer, et mes bras l’enveloppant d’une manière protectrice ne peuvent que peaufiner le tableau.  Ses caresses le long de mon dos me font tressaillir légèrement, me faisant même oublier la surexcitation présente au niveau de ma virilité qui se comporte pour l’instant à merveille. Zéro complication. Tout va pour le mieux. Je rassemble une grosse quantité d’audace pour lui sortir ma petite blague qui déverse un peu plus de piment dans cet acte qui devenait par moment passif, du moins de mon côté car du siens, on dirait qu’elle a l’air de bien s’amuser la petite. Je sens ses doigts venir me griffer l’épaule et une partie du dos, ce qui me donne une légère poussée d’adrénaline que je déverse innocemment sur elle. La coquine elle vient de m’animer à nouveau. Ma vanne à l’effet salvateur de détendre les muscles de mon visage, et ça me permet entre autre de renouer le contact vocal avec elle … Tout ce silence, seulement dérangé par le bruit de nos baisers, plombait mon humeur et je me sentais dans l’obligation de l’ouvrir. Ouais je suis arrivé au level ou je peux baiser et parler en même temps, fumer aussi, jouer au carte, jouer au billard, faire ma douche pourquoi pas, regarder la télé et plein d’autres choses du même truc … alors que elle … elle stagne toujours au niveau 1 qui l’oblige à se focaliser pleinement dans son acte et ne rien faire d’autre qu’encaisser … euh … genre elle ne peut pas dire Ô combien je suis un putain de demi-dieu ? ça m’aurait remboursé toute sa merde et ses caprices à la noix … Mais non elle se contente plutôt d’un oui qui me fait taire, me faisant passer pour un gros con. Ok j’ai compris je vais plus l’ouvrir … Madame a l’air brusqué par la profondeur et la nouvelle déco de son intérieur … J’avais oublié que c’était ses premiers pas sur la lune rose, excusez-moi ça ne se reproduira plus. Du coup je me concentre sur mon boulot, sur ce que j’ai à faire, profitant du seul moment que j’ai pour profiter une dernière fois de ses lèvres, puis l’intégralité de son corps, sans rater une seule miette de ce qu’elle a de mieux à offrir. C’est comme pour le dernier repas d’un condamné, on lui donne ce qu’il y’a de meilleur sur cette terre parce que c’est supposé être son dernier repas avant de passer à l’étape corbillard et dire adieu à ses chers compatriotes humains … bah du coup c’est la même chose, je suis pas très sûr de revenir un jour sur ce petit corps tout fragile et tout mignon, du coup j’en profite … Je fais mon p’tit gorille, il est balèze le p’tit gorrile nan ? lui mordillant sensuellement son lobe d’oreille alors que je me vois finalement en mode off en entendant sa voix qui m’incombe de m’arrêter soudainement … C’est bon c’est fini ? Son petit corps va sérieusement me manquer, je suis sur le point d’essuyer une larme … snif. J’arrête les frottements, me pliant à ses désirs qui m’indiquent impérativement de tout arrêter, parce qu'après tout c'est elle la cliente. Je crois qu’elle est arrivé au stade x où je sais plus quoi, le paroxysme de ses douleurs émotionnelles ou un truc psychologique interne qu'on retrouve que chez la femme. Je m'y connais en perceuse et en perforation, pas en neuropsychologie moi. La réaction chimique est terminée on dirait … D’habitude en chimie, les réactions c’est pas à double sens ? Genre les acides/bases et autres composé organique du genre ... Y’a pas moyen de prendre le sens inverse et continuer ? M’ouais je crois que s’en ai assez pour aujourd’hui … La machine se calme progressivement, baisant une dernière fois son cou avant de me retirer et me relever définitivement, regard toujours plongé sur elle … Je me rends pas encore compte de ce que j’ai foutu, mais ça va finalement finir par monter, mais pas tout de suite … ou du moins ça va remonter, mais ça va disparaître deux minutes plus tard tellement je suis pas du genre à réfléchir trop aux conséquences … Je caresses une dernière fois son genou, puis ses pieds avant de me hisser en dehors du lit, emmenant avec moi la couette que j’enveloppe, l’encerclant soigneusement autour de ma taille et la tenant avec une main par derrière pour éviter que ça tombe et que ça ne dévoile mes attributs masculins … Quand à elle, elle se voit carrément dénudée et à poil, mais elle a qu’a se démerder héhé, c’est mon lit, ma couette donc il lui reste les draps, mais faudra lui dire que c’est légèrement transparent ce petit drap blanc … on voit sa chair … celle que je viens de toucher, mais non je préfère ne rien lui dire et j’affiche un sourire de merdeux … à moitié-satisfait … Y’a peut-être seulement vingt-mille personnes dans ce monde qui peuvent faire ce que je sais faire avec une bite, mais je pensais pas non plus que la petite Ringo serait dans cet état là … mais vraiment … Genre attendez je suis vraiment si fort que ça ? De mon côté, une douche s’impose, mais avant je trouve le besoin de la taquiner encore … « dis, j’avais presque oublié de faire signer tes parents certains papiers que tu devais toi même signer en leur absence… » c’est pas que je leur donne de l’importance mais … j’ai quand même traité leur fille devant une caméra, limite on pourrait le prendre pour un porno sous couette parce qu’il y’a tout : l’acteur porno, l’amateur, la caméra et le public. Donc c’est pas rien quand même … « maintenant que j’y pense, ça sera le festival des cannifs nan !?  tes parents seront contents maintenant ou bien … ? » ou bien je serais recherché pour braquage de foufoune, elle l’aura bien compris … Ma mère de son côté sera surement fière, je compte d'ailleurs lui faire un petit coucou après. Je lâche un léger rire … avant de poursuivre, trouvant que j’ai la classe avec cette grosse couette autour du corps ..  « t’as intérêt à leur dire que tu m’as menacé hein, sinon je finirais avec une cravate colombienne, tu m'suis bien … ? » Je lui jette un dernier regard complice, avant de me barrer de la pièce direction la baignoire, sifflotant comme si de rien n’était …Peut-être que les Beatles avaient raison après tout. Peut-être que tout ce dont on a besoin, c’est de l’amoooour. Pas vrai les gars ?

Sujet Terminé pour Jan.